Campus Faso: La FESCI-BF demande la suspension de la plateforme
La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF) a animé une conférence de presse ce jeudi 3 février 2022 sur la dégradation des conditions scolaires et académiques des étudiants à l’Université Joseph Ki-Zerbo. Elle a énuméré devant la presse les maux dont souffre le système académique.
La plateforme campus Faso est décriée par les Etudiants. « La plateforme est entrain de rendre complexe les conditions d’études et de vie des étudiants. Elle comporte des erreurs répétées », a relevé Noël Togo, porte-parole de la fédération. Selon le porte parole de la Fédération , tout va de mal en pis depuis la mise en place de la plateforme. La plateforme dont la maîtrise reste toujours méconnue par bon nombre d’étudiants n’a fait que provoquer des « conséquences dramatiques » selon les étudiants. . La FESCI-BF dénonce « une fuite de responsabilités de la part des autorités universitaires ». D’où l’organisation de la conférence de presse pour interpeller et attirer l’attention des autorités.
La conférence de presse a été également un point focal pour aborder la question du FONER.Selon les membres de la fédération, ils ont été surpris et déçu lorsque des dossiers des edutiants ont été recalés ou rejetés.
Pour résoudre tous ces problèmes, la FESCIBF demande entre autres la suppression de la plateforme Campus Faso, le retrait du processus de digitalisation des restaurants universitaires, le paiement dans un bref délai des 5 563 dossiers rejetés et ceux mis en attente pour insuffisance de ressources financières, l’ouverture immédiate d’une session de dépôt de FONER et aide pour permettre à ceux qui n’ont pas encore déposé de le faire.
Dans l’attente d’une prise en compte de ces demandes, les étudiants disent continuer les actions « Nous restons sur notre qui-vive et appelons les étudiants à rester mobilisés et déterminés jusqu’à la satisfaction de ces justes et légitimes revendications. Les actions vont s’accentuer sur le terrain si des lueurs d’espoir ne se présentent pas la semaine prochaine » a lancé Noël Togo
Mathilde Zoungrana
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