Elections de 2020 : Les acteurs signent un pacte de bonne conduite

Elections de 2020

Elections de 2020 : Les acteurs signent un pacte de bonne conduite

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Ce lundi 26 octobre 2020, s’est tenu à Ouagadougou la cérémonie de signature solennelle du pacte de bonne conduite. Il  s’est agi pour les candidats, les partis politiques, les regroupements d’indépendants, des médias, des organisations de la société civile (OSC) et des entreprises de publicités, de matérialiser leur engagement à conformer leur conduite aux aspirations de paix et de cohésion pour les élections de 2020.

Candidats, partis politiques, regroupements d’indépendants, médias, organisations de la société civile (OSC) et entreprises de publicités, ont signé un pacte de bonne conduite pour les élections de 2020.  Sur les treize candidats retenus pour la présidentielle,  trois candidats manquaient à l’appel. Selon le président du Conseil supérieur de la communication, ces derniers pourront signer ledit pacte après la cérémonie.

Le pacte de bonne conduite stipule en son article premier  que «  toute partie prenante, signataire de l’accord s’engage à œuvrer pour la sauvegarde de la paix, de la concorde sociale et de l’unité nationale pour l’acceptation des diversités d’options et d’opinions politiques et le rejet de la violence sous toutes ses formes. Elle s’engage à respecter les consignes particulièrement édictées par les autorités compétentes en matière de sécurité et de santé publique ». A écouter, le président du CSC, Marcel Tankoano, les élections du 22 novembre 2020 se tiendront dans un contexte de crises et de tensions diverses. Pour relever ces défis, il argue qu’il est important que des garde-fous soient établis sur le plan comportemental et sur le terrain de la communication politique d’où l’intérêt de la signature du présent accord. Il ajoute que la signature dudit pacte entre dans le cadre de l’application des dispositions du code électoral et de la loi organique n°015-2013/AN du 14 mai 2013, portant attribution, composition, organisation et fonctionnement du CSC, que l’institution organise en période électorale, les conditions d’accès des partis politiques et candidats aux médias publics et privés, sur la base des règles d’égal accès aux médias publics, de pluralisme et d’équilibre de l’information dans tous les organes, qu’ils soient publics ou privés. Le président du CSC, renchérit qu’au-delà des dispositions législatives et règlementaires d’encadrement du discours politique électoral, le pacte de bonne conduite a pour but ultime de faire en sorte que le discours politique électoral ne rompe pas l’harmonie de l’unité nationale.

Pour la plus jeune candidate à la législative, Samiratou Ouédraogo, la signature de cet accord est un appel à tous les candidats  à travailler pour des élections libres transparentes, et acceptées de tous. Pour Gilbert Noël Ouédraogo, candidat à l’élection présidentielle, cet acte vaut tout son pesant d’or. Néanmoins, il estime que les médias ont privilégié le parti majoritaire en donnant la parole au président du Faso pour présenter le bilan de ces cinq années de gouvernance. Pour lui, la presse devait également donner l’occasion à l’opposition de faire son bilan. Il suggère que dans les prochains scrutins que cette réalité soit prise en compte.

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