Elections législatives de 2020 : le PAREN a enregistré un score « désastreux»
le PAREN a enregistré un score « désastreux»
La pêche n’a pas été bonne pour le Parti de la renaissance nationale (PAREN) qui n’a obtenu aucun siège à l’assemblée nationale à l’issue des élections couplées du 22 novembre 2020.
Le Parti pour la renaissance (PAREN) n’a obtenu aucun siège à l’assemblée nationale. Il ne siègera pas donc sous la huitième législature. Des résultats inhabituels pour le parti de Laurent Bado. Pour preuve, trois ans après sa création, le PAREN s’est offert 1 député au sortir des législatives de 2002. En 2007, le PAREN, a conservé son siège sous la quatrième législature. Aux législatives de 2012, le parti s’octroyait à nouveau un siège. La cinquième magistrature a été écourtée par l’insurrection populaire de 2014. En lieu et place, le conseil national de transition (CNT) est mise en place, fort de 90 membres. Là, le PAREN a obtenu un siège. D’ailleurs, l’un de ses projets de loi a été adopté sous la Transition. Il s’agit, de la loi sur le délit d’apparence qui est plus ou moins bien appréciée par l’opinion publique. Aux cours l’élection présidentielle de 2015, le PAREN a présenté un candidat, qui a eu la troisième place. Pour les législatives, le parti s’en est sorti avec deux sièges à l’hémicycle.
Au sortir des élections couplées de 2015, le PAREN a cependant rejoint la majorité présidentielle. Il s’offre le portefeuille du ministère de la culture des arts et du tourisme. C’est ainsi que Tahirou Barry, le candidat du parti à la présidentielle a été appelé à la tête du ministère en charge de la culture d’où il démissionnera le 26 octobre 2017. Mais, avant le climat était devenu assez délétère entre le PAREN et son président de l’époque Tahirou Barry qui a fini par être suspendu avec deux autres militants. Ce dernier rayé des rangs du PAREN, a créé le Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) avec Carlos Toé lui aussi exclu du PAREN. Le nouveau parti a présenté Tahirou Barry comme candidat à l’élection présidentielle de 2020. Le MCR a aussi présenté des candidats pour la législatives mais n’a pas réussi à s’offrir non plus un siège à l’Assemblée nationale.
Emmanuel Gouba
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