FESPACO 2021: l’Egyptien Mohamed Kheidr remporte le prix Thomas Sankara

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Le réalisateur égyptien Mohamed Kheidr est le vainqueur du prix Thomas Sankara, décerné à l’occasion du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou ( FESPACO). Il remporte cette 4e édition avec une somme de 3 000 000 de F CFA. La cérémonie de remise de prix s’est tenue le vendredi 22 octobre 2021 à Ouagadougou.

Avec 18 films en compétition pour le prix Thomas Sankara, c’est le film de l’Egyptien, Mohamed Kheidr intitulé  » tuc tuc » qui a retenu l’attention du jury. Le réalisateur empoche la cagnotte de 3 000 000 de FCFA. Absent, c’est la réalisatrice tunisienne, Lehla Bouzit par ailleurs lauréate en 2015 qui a reçu a symboliment le prix.

La présidente du jury, Aminata Ouédraogo a expliqué que  » tuc tuc » a été retenu grâce à l’originalité du thème, la qualité du scénario, l’impulsion narrative les qualités cinématographiques, la cohérence du discours filmique, la crédibilité du jeu d’acteurs, les qualités techniques du film, une libération artistique. La présidente du jury qui a insisté sur l’originalité du thème a indiqué que dans le film, il est question d’une femme qui avec les difficultés rencontrées dans sa vie courante s’est  » masculinisée » afin de pouvoir s’adapter.

Le prix Thomas Sankara, initié en 2015 est un prix spécial du FESPACO qui récompense des cours métrages. Ce prix est l’initiative de Balufudu Bakupa-Kanyinda. À l’en croire, tout est parti d’une volonté de vouloir donner plus de valeur au film de cours métrages lors du FESPACO.Pour lui, l’objectif du prix n’est pas de donner de l’argent au réalisateur mais plutôt un prix de prestige.  » Le prix Thomas Sankara est le moins doté du FESPACO parce qu’on était parti sur zéro, mais le FESPACO a ses règles qui exige à ce que tous les prix soient primés et nous avons décidé de prendre le bas de échelle qui est de trois millions de F CFA. Parce qu’on n’a jamais voulu que ces prix soient accollés au désir de l’argent. C’est un prix d’excellence ».

Pour Lehla Bouzit, première lauréate du prix Thomas Sankara, c’est un prix qui est comme un catalyseur.  » J’avoue que quand j’ai eu le prix Thomas Sankara, je me suis senti dépositaire d’une responsabilité comme si j’avais un parrain qui m’accompagne » a-t-elle témoigné. La réalisatrice tunisienne a indiqué qu’elle a pu réaliser un long métrage après le prix Thomas Sankara puis un deuxième qui a été retenu au FESPACO.

Ce prix bénéficie de l’accompagnement de Canal Olympia, des amoureux de l’idéologie sankariste, de Georgette Paré et canal+, a précisé l’iniateur du prix, Balufudu Bakupa-Kanyinda.

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