Traitement de la COVID 19 : Pr Halidou Tinto et ses collègues apportent une lueur d’espoir

Traitement de la COVID 19

Traitement de la COVID 19

Partager sur:

Les résultats préliminaires de l’essai clinique CHLORAZ sont connus. C’est le Pr Halidou Tinto, investigateur principal de l’essai clinique CHLORAZ dans un communiqué de presse, publié ce mardi 22 décembre 2020 qui a livré les résultats. A l’en croire, l’essai clinique, toujours en cours a permis de savoir que le traitement avec la combinaison Hydroxychloroquine +Azytrhonomicine chez les patients de la COVI9-19 est bénéfique au Burkina Faso.

Dans l’optique de trouver un remède au coronavirus, le ministre de l’enseignement supérieur, de l’innovation et de la recherche scientifique l’innovation Alkassoum Maïga avait annoncé le 26 mars dernier le lancement de l’essai clinique CHLORAZ. En effet, l’essai clinique est une étude scientifique menée en médecine pour évaluer l’efficacité et la tolérance d’une méthode diagnostique ou d’un traitement.  Quant à l’essai clinique CHLORAZ, elle consiste à traiter les patients du Covid-19 avec la combinaison Hydroxychloroquine +Azytrhonomicine.  L’étude toujours en cours, est conduite par les chercheurs de l’IRSS/CNRT en collaboration avec le centre MURAZ et les CHU Sourou Sanon et de Tingandogo et Pr Halidou Tinto, est l’investigateur principal.

Le mardi 22 décembre, Pr Halidou Tinto a livré les résultats préliminaires de l’étude de CLORAZ. Il a affirmé que les résultats indiquent que le traitement avec la combinaison Hydroxychloroquine +Azytrhonomicine chez les patients de la COVID-19 au Burkina Faso est bénéfique. A l’en croire, l’analyse du volet prospectif de l’étude montre qu’au bout de 7 jours, plus de la moitié des patients ont guéri. « 99% des patients traités avec ce régime dans le volet prospectif sont sortis vivants de l’hôpital » a-t-il  confié.

En termes de perspectives, l’investigateur principal annonce, qu’il va s’agir de séquencer des souches du virus qui circulent au Burkina Faso afin d’établir la carte d’identité génétique des souches.

En outre, l’étude révèle que la maladie a un visage jeune au Burkina Faso. « 75% des personnes infectées avaient au moins de 42 ans ». De plus, 2/3 des patients était de sexe masculin.

Pr Martin Tinto, investigateur principal de l’essai clinique CHLORAZ se réjoui des résultats obtenus. « Bien que ces résultats soient des données préliminaires, nous pensons qu’ils pourront contribuer à orienter la prise de décision politique dans le contexte actuel de rebond de la maladie au Burkina Fasa », a-t-il mentionné.

The following two tabs change content below.
Partager sur: