Zone de libre- échange continental africain : Les défis à relever par le Burkina Faso

Zone de libre- échange

Zone de libre- échange continental africain

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Le jeudi 10 décembre 2020 à Ouagadougou, s’est tenue une journée de réflexion sur l’accord de la zone de libre-échange signé par les chefs d’Etat africains. Il s’agit pour les acteurs de mettre en exergue les perspectives et les défis à relever avant l’opérationnalisation de l’accord.

Après la signature de l’accord sur la zone de libre -échange par les chefs d’Etat le 21 mars 2018 à Kigali, la stratégie de mise en œuvre et la phase de l’opérationnalisation est prévue pour janvier 2021. Cela commande que chaque pays africain opte une stratégie nationale pour la mise en œuvre de ce projet. Le Burkina Faso à l’instar des autres pays n’est pas en marge. En effet, ce jeudi 10 décembre 2020, à Ouagadougou, des acteurs de la société civiles, des institutions et des enseignants chercheurs se sont retrouvés pour une journée de réflexion sur ledit projet.

L’objectif est de lever les obstacles liés à cet accord, mais également partager la réflexion avec la communauté universitaire, les praticiens de l’accord en montrant les défis et les opportunités que le Burkina peut tirer de l’accord.

Pour le Pr Ousseni Illy, enseignant-chercheur à l’Université Thomas Sankara, le Burkina Faso bénéficie d’énormes avantages de cet accord, cependant des défis comme la baisse de recettes douanières, les contraintes liées à l’offre, le respect des engagements et des textes, la question de la solidarité africaine sont à relevés. « C’est un projet qui fait face à beaucoup de défis notamment en termes d’infrastructures et de mise en œuvre. Donc, tous ces défis doivent être relevés. Il ne suffit pas de signer, il faut que derrière, il y ait des autorités qui s’assurent que les textes sont respectés, il faut des infrastructures de transports qui suivent pour que le commerce puisse se développer » a déclaré Pr Ousseni Illy.

Lancé au Rwanda en mars 2018, la ZLECAF est un accord de 52 pays africains et concerne un marché de plus de 1,2 milliard de personnes en Afrique. L’initiative est de l’Union Africaine et vise l’intégration des peuples africains par la facilitation des flux des personnes, des biens et l’industrialisation de l’Afrique.

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