Projet REGIS-ER : Les bénéficiaires sont satisfaits des réalisations

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Le projet de résilience et de croissance économique au sahel- Résilience renforcée REGIS-ER prend fin le 31 mars 2021 avec une clôture effective des bureaux régionaux le 31 décembre 2021. Ce projet intervient depuis 2013 au Burkina et au Niger. Après sept ans de mise en œuvre, les premiers responsables du projet ont organisé un atelier de capitalisation et de clôture du projet ce vendredi 05 décembre 2020, dans la salle de conférence du conseil régional de Fada N’Gourma.

Sous le hall de la salle de conférence, des photos de différentes réalisations sont exposées. Une tisseuse assis sur son métier a tissé fait des démonstrations de son savoir-faire. Elle répond au nom de Sibo TANKOANO et dit avoir bénéficié du projet, un métier à tissé complet, deux balles de fils, une charrette et une brouette. C’est avec joie et reconnaissance qu’elle remercie le projet. Albert DAMBINA, est le premier adjoint au maire de la commune Manni, pour lui, le bilan de RECGIS-ER est satisfaisant : « Le projet est intervenu dans notre commune dans plusieurs domaines, au niveau de l’agriculture, eau hygiène et assainissement, l’élevage pour ne citer que ceux-là, nous avons constaté un changement très qualitatif au niveau de nos communauté. Nous pensons que le bilan est positif».


Adama KINDA, est le secrétaire général de la mairie de Gayéri, partage une expérience réussi qui a attiré son attention : « Nous avons constaté un changement de comportement dans la participation des communautés à l’entretien des différents ouvrages réalisés notamment leur contribution pour l’entretien des ouvrages hydrauliques en conformité avec la réforme de l’eau qui prévoie un payement de 10 000 FCFA par point d’eau. Au début, elles ne payaient pas leurs contributions mais avec la sensibilisation de REGIS-ER, les communautés s’acquittent de leur part et la commune a pu engranger près d’un million de FCFA pour le compte de l’année 2017, ce qui est à saluer ».


Le projet REGIS-ER est financé par l’agence Américaine pour le développement international USAID à hauteur de de 76 millions de dollars américain dont environ un tiers a été investi au Burkina Faso et le reste au Niger.


Le projet de résilience et de croissance économique au sahel- Résilience renforcée REGIS-ER a été mis en œuvre depuis 2013 avec pour but de renforcer la résilience des populations les plus vulnérables du Niger et du Burkina à travers l’amélioration de leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, et le bien-être économique. Initialement prévu pour durer cinq ans, le projet a bénéficié d’une période d’extension avec un financement additionnel. La période d’extension a ramené l’appui du projet à huit communes à savoir les communes de Sakoira, Tondikandia, Tagazar et Flingue dans la région de Tilabéri au Niger et les communes de Manni, Gayéri, Sebba et Seytenga dans les régions de l’Est et du Sahel au Burkina Faso.


Les résultats du projet présentés


Au titre de la gouvernance, la gestion des ressources naturelles et de la promotion des institutions locales, il y a eu entre autre la mise en place et le renforcement des groupes de travail citoyen, de plateforme des fournisseurs de bien et service, de plans communaux pour la promotion de la résilience et de plan communal de développement actualisé. Sur le plan de l’agriculture et du maraichage, il y a eu la promotion de l’agriculture de conservation et la bio récupération des terres dégradées. Huit (08) puits et forages maraichers réalisés et réhabilités. Sur le plan de l’élevage, c’est le système HABBANNAYE qui est appliqué. Il s’agit de placer des animaux auprès des personnes vulnérables qui au bout de 6 à 18 mois doivent remettre le même nombre d’animaux à d’autres personnes et le cycle se poursuit ainsi. Au total, 2388 caprins ont été placés au profit de 590 premiers bénéficiaires. A ce jour, cet actif a atteint 8 625 têtes et a touché 2 150 bénéficiaires selon les chiffres présentés. Pour le représentant pays du REGIS-ER Ahmad DIOP, cela a l’avantage de promouvoir l’entraide au sein de la communauté et régule les disparités. Il contribue également à la réduction de l’insécurité alimentaire.


D’autres domaines ont été touchés par le projet notamment l’accès aux services financiers. Les épargnes communautaires sont évaluées à environ 250 millions de FCFA et le montant des crédits accordés aux femmes est de 120 806 795 FCFA. Les services de l’eau, hygiène et assainissement, la santé et nutrition communautaire ainsi que la promotion de l’entreprenariat des jeunes ont également été touchés par le projet REGIS-ER. Dans son discours, le représentant pays du REGIS-ER Ahmad DIOP a dit être satisfait des résultats atteint. « C’est un au revoir certes, mais c’est surtout une célébration des acquis engrangés dans la région de l’Est en général et dans les communes de Manni et de Gayéri en particulier. C’est pourquoi nous sommes émus et aussi ravis de pouvoir présenter aujourd’hui les résultats enregistrés »

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