Burkina Faso : le gouvernement veut refaire de la SN-SOSUCO une société d’État

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Le Conseil des ministres a adopté un rapport relatif à la Société sucrière de la Comoé (SOSUCO), ce mercredi 25 octobre. Ce rapport a permis de déceler des manquements aux engagements qui avaient conditionné la cession des parts de l’État au partenaire stratégique. Le gouvernement dénonce cette convention et entend reprendre ses part de la société et en faire à nouveau une société d’État comme celle de 1998.

« Le gouvernement a décidé de dénoncer la convention de 98. Cette dénonciation ouvre donc les opérations en matière de reprise des parts de l’État au profit de l’État lui-même afin que cette société devienne de nouveau une société étatique », inique le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises Serge Gnaniodem Poda.

Selon lui, la SN-SOSUCO « appartenait à l’État jusqu’en 1998 où, à la suite de la vague des privatisations, les parts de l’État ont été cédées à un consortium stratégique appelé « Sucre participation » ». Pour lui, le gouvernement a constaté que « les différents engagements qui avaient conditionné la cession des parts de l’État au partenaire stratégique n’ont pas été respectés ».

Le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises Serge Gnaniodem Poda

La cession des parts de l’État, devait permettre à la société, sur la base des engagements pris par l’acteur stratégique, d’investir sur une période de 5 ans pour environ 20 milliards de FCFA. Il s’est agit par cette occasion de renforcer également les capacités de production de la canne à sucre et du sucre à l’échelle nationale, et aussi de travailler à rendre pérenne la production d’alcool, avec une autre société annexée à la SN-SOSUCO dénommée « Société de production d’alcool (SOPAL) ».

Pour ce faire, l’État compte reprendre ses parts et faire de la SN-SOSUCO une société d’État.

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