Tuerie de 33 civils près de Ségou : l’ONU confirme l’implication de soldats maliens et «blancs»

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Suite à la tuerie de 33 civils dont 29 Mauritaniens et 4 Maliens, dans la région de Ségou, près de la frontière mauritanienne, en mars dernier, un rapport de l’ONU a confirmé l’implication de l’armée malienne et des «soldats blancs» dans ce drame.

Ce drame avait suscité l’indignation des autorités mauritaniennes qui avaient mené une enquête conjointe sur ce drame, avec les autorités de Bamako. Les résultats attendus en début août, n’ont pas été publiés.

Le rapport expliqué comment les faits se sont déroulés. En effet, Sel n les témoignages, des soldats blancs sont arrivés dans le village de Robinet El Ataye, fréquenté par les éleveurs maliens et mauritaniens pour son puits. Ces derniers ont rassemblé les hommes, y compris les adolescents, leur ont lié les mains dans le dos et bandé les yeux, tandis que les femmes et les enfants recevaient l’ordre de rentrer chez eux et ne pas regarder, puis ont pillé les maisons.

« un groupe des FAMA (Forces armées maliennes) est arrivé ensuite, a frappé les hommes attachés avec « les bâtons utilisés par les bergers », puis libéré les plus jeunes, et emmené 33 hommes – 29 Mauritaniens et 4 Maliens ».

Les témoins du rapport de l’ONU mentionnent à deux reprises un hélicoptère transportant des soldats à la peau blanche. Les mercenaires russes du groupe Wagner sont régulièrement soupçonnés d’exactions contre les civils au Mali.

Avec RFI

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