76ième sommet des Nations -Unis : «Les Nations-Unies doivent aider le Mali à lutter plus efficacement contre la criminalité transnationale(…)» Choguel Kokalla
Dans une adresse à la tribune des Nations-Unies, qui tient son 76e sommet ordinaire, le Premier ministre Malien, Choguel Kokalla Maïga sollicite l’aide des Nations-Unies pour une lutte efficace contre la criminalité transnationale dans l’optique d’asseoir des conditions véritables de stabilité du pays.
« Les Nations-Unies doivent aider le Mali à lutter plus efficacement contre la criminalité transnationale organisée afin d’asseoir les conditions véritables de sa stabilité, gage de la réussite des actions de soutien politique, humanitaire, de développement et de protection des droits de l’homme ». Tels sont les propos du Premier ministre Malien lors de son allocution à la tribune des Nations-Unies. Pour le Premier ministre de la transition malienne, le pays depuis quelques années est confronté à la menace pour la paix, l’insécurité grandissante (le terrorisme). Ces problèmes mettent à rude épreuve l’économie du pays, obligeant ainsi le Mali sans ambages à des multiples interrogations en vue de trouver des mécanismes dans le but de faire face au paradoxe, à l’exaspération et à la colère des populations maliennes.
Pour sa part, le Mali à travers l’aide des Nations-Unies entend « remplir ses obligations internationales en termes de respect des droits de l’Homme » a précisé le Premier ministre. De son avis, le Mali accorde de la plus haute importance à la coordination des actions de ses partenaires sur le terrain de la coopération régionale afin de tenir compte de la dimension régionale de la crise sécuritaire dans le sahel.
La question des réfugiés maliens dans les pays voisins, les personnes déplacées internes ainsi que la transition en coursau Mali ont été également abordées dans le discours de Choguel Kokalla Maïga. Pour ce qui relève de la transition, il s’agit selon lui d’« une rupture qui porte l’espoir de guérir le Mali des maux qui l’assaillent, dont l’instabilité politique et institutionnelle, l’affaissement de l’Etat, conséquences directs de la corruption et l’impunité » .
Mathilde Zoungrana
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