Dédouanement des marchandises au Burkina :  » Il n’y pas d’augmentation des taxes… » Adama Nana, directeur général de la douane

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La direction générale de la douane au Burkina a animé une conférence de presse, ce vendredi 27 mai 2022, sur la vision et les missions de la douane au Burkina Faso. L’objectif est d’éclairer l’opinion publique, les consommateurs et les exportateurs sur les rumeurs faisant état d’augmentation des taxes de douane.

Ce point de presse vise à faire taire la rumeur faisant état de l’augmentation des taxes de douane. Selon le directeur général, Adama Nanas, contrairement aux informations relayées par certains médias, les taux de perception des droits et taxes de douane n’ont pas connu d’augmentation. Ils sont ceux définis par le tarif Extérieur commun (TCE) de la communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Par conséquent, la douane du Burkina Faso, saurait se soustraire à ce tarif qui reste le même jusqu’à ‘à ce jour, selon son premier responsable. »

S’il y a augmentation des prix des produits au niveau du consommateur final, cela pourrait s’expliquer par d’autres raisons qui ne sont pas liées au cordon douanier, notamment par la hausse des prix chez les fournisseurs à l’international » a -t-il déclaré.

A en croire, le directeur général, seulement les contrôles ont été renforcés » pour éviter l’introduction, dans notre pays, de marchandises prohibés qui pour servir au circuit terroriste ou nuire à la santé des populations  » a précisé Adama Nana.

Des routes engorgées

Des points sur l’engorgement des routes dans certaines zones, la part de contribution de la douane dans la lutte contre l’importation illégale du carburant et le trafic illégal de la drogue ont été abordés. Pour Adama Nana, l’engorgement constaté dans les offices , notamment Ouaga Route et Bobo Gare « est dû au refus de certains importateurs de dédouaner leurs marchandises » occasionnant ainsi les encombrements au niveau des aires de dédouanement. Il a tenu à rappeler également que le mois de mai et juin constituent une période de pic pour les importations car les commandes sont faites en début d’années.

A la question de savoir ce qu’il en était pour le trafic lié au carburant, le directeur général de la douane a fait savoir que toutes les questions liées au carburant relèvent de la SONABHY, qui depuis quelques temps s’occupe de la gestion.

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