Remaniement ministériel : «On espère vraiment qu’il y aura une amélioration» ( Djibril Bambouré)

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Le président du Faso a remanié le gouvernement burkinabé en enlevant le ministre de la défense et des anciens combattants Chérif Sy et occupe lui-même le poste. Il a nommé comme ministre délégué le colonel Major Aimé Simporé. Une décision qui rentre dans le cadre  de la lutte contre le terrorisme. Nous avons promené notre dictaphone dans la ville de Ouagadougou pour recueillir les avis des Burkinabè’

Djibril Bambouré, juriste

« Concernant le remaniement ministériel, un temps soit peu soulager les populations. Nous voulons enfin que les choses changent. On avait demandé au président de maintenir les militaires à la défense parce que les civils généralement ne maîtrisent pas les rouages de l’armée. On espère vraiment qu’il y aura une amélioration par rapport à ce qui se passe dans notre pays. Que ceux qui sont nommés puissent changer la situation. À mon avis je pense que c’est très bien que le ministre délégué soit de l’armée. »

Faride Yelemou, technicien hydraulique

 « Je suis d’accord que le président prenne la devanture, mais mon souhait c’est qu’il face le maximum afin que nos soldats et militaires soient bien équipés, que leurs conditions de vie s’améliorent surtout celles des VDP. Parce que si eux même n’arrivent pas à se protéger, ils ne pourront pas protéger la population. On ne peut compter des balles pour un soldat dans ce genre de situation tout en sachant que l’ennemi est invisible ».

Zonga Mikael

« A mon avis, la décision du président Roch est la bienvenue. Je pense qu’étant chef de tout une nation, il sait ce qu’il fait. S’il est capable de prendre le poste ministre de la défense c’est qu’il pense résoudre le problème d’insécurité. Attendons donc de voir ce qui se passera ».

Saidou Ouédraogo ( nom d’emprunt)

«  Il a fallu cette attaque pour qu’il ait remaniement. Ce que fait le président est décourageant. Quand on est chef d’Etat, on s’assure de la sécurité du peuple. Qu’il prenne les choses en main. Lorsqu’on imagine souvent que les victimes sont des burkinabè et que ça pourrait être les membres de ta famille, nous avons les larmes aux yeux. On espère qu’il aura changement »

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