Sommet mondial sur les systèmes alimentaires : les concertations nationales sont lancées
Dans le cadre des préparatifs du sommet mondial sur les systèmes alimentaires prévu en septembre 2021, le premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a présidé la cérémonie d’ouvertures des travaux de concertations nationales , ce lundi 28 juin 2021 à Ouagadougou.
Dans le cadre des préparatifs du sommet mondial sur les systèmes alimentaires le gouvernement a entrepris des concertations nationales. Un cadre qui se veut être un lieu de réflexion sur les moyens qui seront mis en œuvre pour l’atteinte des objectifs afin de respecter l’agenda 2030, fixé par le secrétaire général des Nations Unies. Cette première concertation nationale se tient sous le thème : « Comment s’assurer que les politiques nationales encouragent effectivement une production durable et une consommation d’aliments diversifiés, sains et nutritifs, accessibles à toutes les couches de la population de notre pays? ». Ainsi, les acteurs devront travailler à proposer des perspectives afin de garantir l’autosuffisance alimentaire au Burkina Faso. Selon le premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, « ce sommet, appelé sommet du peuple revêt un caractère important pour tous les pays en ce sens qu’il va permettre de définir les voies et moyens pour être au rendez-vous de l’agenda 2030 des Nations ». Pour lui, le lancement de l’initiative présidentiel à Zitenga, est une manière pour le Président Roch Marc Christian Kaboré de confirmer sa volonté politique de doter le pays de ressources humaines de qualité afin d’asseoir les bases solides d’un développement durable.
Selon Metsi Makhetha, coordonnatrice résidente du système de Nations Unies au Burkina Faso, « les concertations nationales sont une invitation à l’ensemble des acteurs et au peuple Burkinabè dans toute sa diversité, à mieux comprendre et cerner les enjeux ainsi que les opportunités de tout son écosystème alimentaire ». A l’en croire, le sommet mondial sur les systèmes alimentaires sera l’opportunité pour le monde entier d’éveiller la conscience collective sur la faiblesse des systèmes alimentaires, d’échanger sur les modes de production, de transformation, de stockage et des infrastructures durables et de s’engager à agir dans le sens de faire reculer les maladies d’origine alimentaires et des actions capables de restaurer l’environnement.
Carine Pierrette ZONGO
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