Respect du code de consommation et de production durable (CPD) : des entreprises s’engagent

Partager sur:

Ce mardi 27 avril 2021, la Fédération nationale des industries de l’agroalimentaire et de transformation du Burkina (FIAB) en partenariat avec la fondation ACRA a organisé un atelier sur le code de consommation et de production durable (CPD) au profit des entreprises agroalimentaires. Selon la présidente de la FIAB, cette activité vise à susciter en elles, une prise de conscience, et leur engagement à réaliser une meilleure gestion des déchets, issus de leur activité.


La Fédération nationale des industries de l’Agroalimentaire et de la transformation du Burkina(FIAB) veut une production industrielle émergente mais avec un moindre impact sur l’environnement. C’est à ce titre qu’elle a organisé de concert avec la fondation ACRA, le mardi 27 avril 2021, un atelier pour expliquer les biens fondés du code de consommation et de production durable (CPD) des entreprises agro-alimentaires. A en croire la présidente de la FIAB, Simone Zoundi ce code vise à permettre aux entreprises de jouer pleinement leur rôle dans l’amélioration de la qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments. Elle ajoute que ce code a été élaboré par la fédération nationale des industries de l’Agroalimentaires, en collaboration avec la fondation ACRA et la commune de Ouagadougou. Pour elle, ce code devrait susciter une réflexion individuelle et collective sur la responsabilité sociétale, instaurer une culture de respect de l’environnement et de courtoisie dans le cadre d’une agro-industrie prospère. Le présent code a été élaborée dans le cadre du projet : « Moins de déchets, plus d’opportunités : l’économie verte au service des PME de Ouagadougou ».
El adj Sidi Mahamoudou Cissé, conseiller technique du maire de Ouagadougou représentant, le bourgmestre de la commune, relève que ces trois dernières décennies ont été marquées par de nombreux défis environnementaux en rapport avec l’industrialisation, le développement économique, la croissance démographique, l’urbanisation ou encore l’évolution des modes de consommation et de production. « Une situation qui favorise l’augmentation des quantités de déchets, doublées de la diversité et surtout de la complexité de leur typologie, et qui rend difficile toute action liée au traitement et à la valorisation de ces déchets au regard de la rareté des ressources à laquelle nos institutions sont de plus en plus confrontée», a-t-il remarqué.


Au cours de cette activité, des entreprises se sont engagées à respecter le code de consommation et de production durable (CPD).

The following two tabs change content below.
Partager sur: