Élections couplées de 2020 : les journalistes en savent plus sur le processus électoral
Le samedi 01 août 2020 à Ouagadougou s’est tenu, le premier numéro de « Club de la presse physique », sous le thème: « Organisation des élections couplées de 2020 : Etats des lieux du processus électoral ». C’est une conférence qui a permis aux hommes de medias de s’outiller sur la question du processus électorale des élections couplées de 2020.
Au cours de cette conférence, Newton Amed Barry, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), par ailleurs conférencier du jour, a fait l’état des lieux sur le processus électorale en cours. Il a affirmé qu’à ce jour, on enregistre plus de 2 300 000 nouveaux enrôlés, dont 52%, ont un âge compris entre 18-35 ans. Il ajoute, que la gente féminine est moins représenté avec 42 % de personnes enrôlées. Quant à l’enrôlement des burkinabè de l’étranger, le président déclare qu’ils sont environs 23 400 à être enrôlés et reparti en 50 bureaux de vote, sur la base des principes établies par le code électoral.
Dans son allocution, Newton Amed Barry, n’a pas manqué de citer les grandes difficultés qui ont alourdi la tâche à ses éléments. Il s’agit notamment de la question de l’insécurité. Selon ses dires, 6% des communes n’ont été enrôlées, et 17% des villages pour causes d’insécurité. Cependant, il note que toutes les 13 régions ont été couvertes ainsi que les 45 provinces. Des résultats que M. Barry juge satisfaisants. Il renchérit qu’aucun de ces hommes n’a perdu la vie sur le terrain des opérations d’enrôlements.
Un engouement dans les zones les rouges
Il a aussi témoigné qu’au contraire de ce que pense l’opinion public, il y a de l’engouement dans les zones rouges. Il martèle qu’à Djibo, la CENI n’a pas enrôlés tout le monde, du fait qu’il a y a des populations qui sont venus de Baraboulé et de Koutougou. Il atteste par ailleurs que cela est lié à l’incapacité de ces agents travaillé aux heures du couvre-feu. M. Barry, ajoute que dans la Comoé, il y a des populations résidentes dans des zones rouges qui exigé à ce que la CENI se déploie pour les opérations d’enrôlement.
A la question de savoir si les populations enrôlées dans les zones d’insécurité pourront voter, le président de la CENI, déclare que cela ne relève pas des missions assignées à son institution. Il estime qu’il a accompli son devoir en enrôlant le maximum de personnes qui voulaient se faire enrôler. « L’Etat doit organiser les élections, il a organisé les examens du CEP et du baccalauréat », a-t-il lancé avant de suggéré au Burkinabè de mutualiser leurs efforts pour une élection réussie.
« Si tout va bien les élections vont se tenir le 22 novembre »
Les élections se tiendront à bonne date, a rassuré le président de la CENI. Il mentionne que les burkinabè de la diaspora qui se sont enrôlé pourront également voter. Pour lui, le problème majeur qui se pose c’est la question de la maladie à coronavirus qui entravent les déplacements. Mais, il rassure que des solutions seront bientôt trouvés.
Au sujet de la mobilisation des ressources financières pour les élections, Amed Barry affirme que, le gouvernement a mis à la disposition de son institution 52 milliards de F CFA.
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Emmanuel Gouba
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