Election présidentielle 2020 : Zéphirin Diabré, officiellement dans la course.
Le samedi 25 juillet 2020, Zéphirin Diabré, candidat à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020, a été investi par son parti, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC). C’était au palais des sports de Ouaga 200, sous le thème « Ensemble avec Zeph, un nouveau départ en toute sécurité ».
« Zeph à Kossyam », « Zeph, kossyam », « Zeph pour le vrai changement », ce sont les slogans que scandaient les militants de l’UPC à l’entrée, au palais des sports de Ouaga 2000, de leur candidat à l’élection présidentielle de novembre 2020, Zéphirin Diabré, le « Baobab ». Il s’installe sous un tonnerre d’applaudissements.
Avant la cérémonie d’investiture, l’UPC a dressé le bilan de la gestion du pouvoir par le Mouvement du peuple pour le progrès. Selon tous les intervenants, ce bilan est « catastrophique ». De l’avis de Nathanaël Ouédraogo, un cadre de l’UPC, « depuis 5 ans, notre pays est à genoux. Je dirais même qu’il est couché. Un tiers du pays est contrôlé par les terroristes, 1 million de Burkinabè sont des déplacés internes, l’économie est à plat (…). Pour remédier à ces problèmes, les militants de l’UPC appellent à un vrai changement. Pour cela, ils vont conduire Zéphirin Diabré, l’homme de la réconciliation nationale à kossyam, au soir du 22 novembre 2020 ».
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Zéphirin Diabré a renchéri sur le bilan du MPP en faisant remarquer que « il y’a cinq ans, les Burkinabè ont commis la grave erreur de confier leur destinée au MPP et à ses alliés (…). Nous sommes déçus de leur gestion (…). Quand le MPP est arrivé au pouvoir, les terroristes étaient au Mali et on connaissait les frontières du Burkina Faso. Cinq ans plus tard, on ne connaît plus les frontières. Et tout cela à cause de leur impréparation (…). »
Pour l’UPC, Zéphirin Diabré est « l’homme de la situation », le seul à pouvoir redonner un second souffle au pays, après cinq ans de turbulence. C’est pourquoi le parti sollicite l’implication de tous ses militants et la forte mobilisation de la population burkinabè pour son élection, en novembre prochain.
Mathilde Zoungrana
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