Révision du fichier électoral : Des opérateurs de kits et la Commission Electorale Nationale Indépendante échangent à bâton rompu.

Newton Ahmed Barry

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Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, a rencontré, le mardi 30 juin 2020, à Ouagadougou, des opérateurs de kits qui avaient manifesté, le 20 juin dernier, pour dénoncer leur mise à l’écart de l’opération d’enrôlement, actuellement en cours. 

Cette rencontre a été une tribune pour le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, d’apporter des éclairages aux opérateurs de kits (OPK), mécontents parce qu’ils n’ont pas été retenus pour certaines étapes de l’enrôlement. En effet, ces derniers avaient manifesté devant les locaux de la CENI, le 20 juin dernier, afin d’exiger de l’institution électorale d’être déployés sur le terrain dans le cadre de l’opération en cours. 

Selon le président de la CENI, « sur 5800 opérateurs de kits, 812 étaient absents le jour de la formation et 205 étaient absents lors du déploiement ». Il ajoute que ceux qui n’ont pas été alignés ont été pris dans une situation en porte à faux avec les objectifs de l’institution ou n’ont pas suivis la formation. Il a ensuite confié que 166 OPK ont été « blacklistés », c’est-à-dire inscris sur la liste noire de la CENI, pour mauvais comportement et d’autres sont actuellement en prison, pour diverses raisons. 

Les représentants des opérateurs de kits ont précisé qu’ils n’engageaient pas un bras de fer contre la CENI. Ils disent avoir participé à la formation mais certains n’ont pas été retenus par la CENI sous prétexte qu’ils n’ont pas pris part à ladite formation. A cette préoccupation, Newton Ahmed Barry a précisé qu’il n’y a pas « d’automaticité dans le redéploiement ». Il a rappelé que la CENI prévient chaque opérateur de kits de sa décision de l’affecter au moment jugé opportun.

A l’issue des échanges, les représentants OPK mécontents ont déclaré qu’ils ont été mieux éclairés sur leur situation et promettent de faire le compte rendu à leurs collègues. Néanmoins, ils gardent l’espoir que ces derniers seront redéployés dans les zones d’enrôlement. 

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