Echangeur de l’Ouest : un simple embouteillage sème la panique mardi matin
Matinée chaude, mardi 21 septembre 2021, sur la RN1, au niveau de l’échangeur de l’Ouest sis dans le quartier. Tout est parti d’un simple embouteillage autour de 10h au niveau des feux tricolores non loin du siège de Filinfos. Apercevant la file de voitures et de motos bloquant le passage au niveau de l’intersection, certains usagers ont entrepris de rebrousser chemin en passant par le terre-plein. Il n’en fallait pas plus pour créer la panique chez les nouveaux arrivants.
« Que se passe-t-il devant ? Pourquoi les gens se retournent ? » interrogeaient-ils inquiets en rebroussant eux aussi chemin.
« C’est pas clair ! », « Est-ce que ce n’est pas une attaque ?» risquaient d’autres se basant sur les forces de l’ordre présents au niveau du feu tricolore. La peur et l’incompréhension se lisaient sur les visages.
« Est-ce que ce n’est pas un coup d’Etat qui se prépare encore aux pays des hommes intègres en pleine matinée ? » ont même osé certains argumentant sur la tentative de coup d’Etat en cours à Khartoum au Soudan, après celui de la guinée Conakry.
La panique empirant, les motos et véhicules ont de plus en plus du mal à se frayer un passage. Et les versions de plus en plus apocalyptiques. Et ce, sans que la plupart ne prenne la peine de vérifier avant de reprendre le chemin inverse.
« Avec ces pays africains, il faut s’attendre à tout, je préfère retourner chez moi », « lâche » un usager à moto.
Comme lui, ce sont des dizaines qui s’en sont retournés ce mardi matin sans même savoir pourquoi.
Intriguée, la rédaction de Filinfos a vérifié tout le long de la file mais il n’en était rien de plus qu’un embouteillage que des éléments de la police nationale aidaient à désengorger au niveau du feu tricolore. L’un d’entre eux a même dû remonter au pied de l’échangeur pour aider à fluidifier. Cependant, les usagers friands de rumeurs avaient déjà décampé.
Plus de peur que de mal, fort heureusement.
Mathilde Zoungrana
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