Coopération : Un émissaire du Vatican chez le Premier ministre

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Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a accordé une audience à Monseigneur Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie et Grand Chancelier de l’Institut pontificale Jean Paul II, ce lundi 31 mai 2021 dans l’après-midi. Au menu des échanges, le dialogue interreligieux au Burkina Faso, l’éducation, la culture, etc.

Monseigneur Vincenzo Paglia est le président de l’Académie pontificale pour la vie. Il est également le Grand Chancelier de l’Institut Jean Paul II. Ce lundi 31 mai 2021, il a été reçu par le Premier ministre, Christophe Joseph marie Dabiré. Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets, notamment l’importance du dialogue entre les religions pour la construction d’un monde de paix.

« Le dialogue entre les religions, toutes les religions, est importante pour pousser la convivialité entre les peuples, pour la fraternité. Sachant qu’il y a des différences entre tous, mais ces différences doivent être une richesse et non une source de conflits. Nous croyons que la paix est l’horizon vers lequel nous devons aller », a expliqué Monseigneur Vincenzo Paglia.

D’autres sujets évoqués ont porté sur l’éducation et la culture. Pour le Grand Chancelier de l’Institut pontificale Jean Paul II, ces questions sont également importantes.

« Nous avons aussi parlé de l’importance de l’éducation et de la culture pour aider à comprendre notre époque, le temps dans lequel nous vivons et avoir une vision commune. Il faut miser sur l’éducation des jeunes pour éviter qu’ils soient enrôlés dans le radicalisme qui constitue un grand danger pour le pays. Chacun de nous doit être un ouvrier pour bâtir le bien commun », a soutenu le prélat. Selon lui, le dialogue, la culture et l’éducation doivent être les piliers des politiques publiques.

Par ailleurs, il a indiqué que l’entretien a également tourné autour des activités de la communauté sant’egidio, qui s’investit dans la lutte contre l’apatridie, à travers le Projet Bravo qui a permis « jusqu’ici de faire enregistrer au moins 4 millions de personnes » qui, selon ses termes, « ont désormais le droit d’être citoyens à part entière ».

Monseigneur Paglia a aussi fait un plaidoyer en faveur de la participation des scientifiques burkinabè aux activités de l’Académie pontificale pour la vie, afin « de faire résonner la voix du Burkina Faso dans cette assemblée mondiale ».

DCRP/Primature

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