Réferenciel national de développement : 48 heures pour examiner le projet de document
Le mardi 25 mai, le Premier ministre Christophe Dabiré a présidé la cérémonie d’ouverture des assises nationales sur le Référentiel national de développement (RND) 2021-2025. Pendant 48 heures de travaux, il va s’agir d’examiner, le projet de document du référentiel national de développement 2021-2022.
Doter le Burkina Faso d’un référentiel de développement, efficient et efficace, c’est l’objectif affiché des acteurs chargés de l’élaboration du Référentiel national de développement ( 2021-2025), (RND). C’est pourquoi les assises nationales sur le Référentiel national de développement ont été organisées en vue de discuter sur le projet de document élaboré.
« Le 05 mars 2020, je lançais officiellement les travaux d’élaboration du Référentiel National de Développement. Depuis lors, plusieurs étapes du processus ont été franchies, avec succès » a lancé le Premier-ministre Christophe Dabiré, qui a prononcé le discours d’ouverture. Il a notifié que les assises nationales sur le Référentiel de développement constituent un cadre d’échanges entre l’administration publique et l’ensemble des acteurs sur le projet de document de Référentiel.
À l’en croire, le RND, tire sa source des précédents référentiels, dont le dernier en date est le PNDES 2016-2020. Il entend opporationnaliser le nouveau programme de société du président du Faso et aussi les engagements internationaux auxquels le Burkina Faso a souscrit. Par ailleurs, Christophe Dabiré a ajouté que le RND, répond a un impératif politique et législatif. Et de préciser que le document veut réconcilier ledit cadre global avec les réalités du contexte national marqué entre autres par la crise sécuritaire, l’effritement de la cohésion sociale et la pandémie à Covid-19.
Le Premier ministre a affirmé que le projet de RND 2021-2025 propose, de structurer l’action publique autour des 4 axes stratégiques. Il s’agit notamment de consolider la résilience, la sécurité, la cohésion sociale et la paix ; approfondir les réformes institutionnelles et moderniser l’administration publique ; de consolider le développement humain durable et la solidarité, de dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois.
Faire de la sécurité un axe majeur dans ce Référentiel
Eddie Komboïgo, Chef de file de l’opposition politique, qui a pris part à la cérémonie de lancement des travaux, s’interroge sur la faisabilité du Référentiel national de développement en cours de validation. « Je ne sais pas comment on peut développer un pays sans sécurité. Or nous avons constaté ses dernières années que les gouvernements successifs passées sur le plan sécuritaire ». Il invite le gouvernement a centré son activité dans la lutte contre l’insécurité.
Emmanuel Gouba
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