Présidentielle 2020: « le MODEM soutiendra le candidat qui aura le meilleur programme politique », Nathanaël Ouédraogo

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Ce jeudi 29 octobre 2020, les démissionnaires de l’UPC parmi lesquels Nathanaël Ouédraogo, le Poé Naaba du vrai nom Justin Compaoré ont présenté à l’opinion publique le mouvement dénommé Mouvement démocrate (MODEM). Selon leurs dires, ce mouvement qui a vu le jour à quelques semaines des élections couplées, prône la démocratie et place la jeunesse au centre de la sphère de décision.


Un nouveau mouvement sur l’arène politique du Burkina. Il s’agit du Mouvement démocrate (MODEM). Le mouvement a été créé par les démissionaires de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Selon Nathanaël Ouédraogo, membre fondateur du mouvement, le MODEM n’est pas un parti politique mais un mouvement de citoyens engagés. Toutefois, il déclare qu’il n’est pas exclu qu’il devienne un parti politique dans le futur. Et au Poe Naaba de renchérir «  la création du MODEM du Burkina, procède de notre volonté à assumer et participer à la recherche des solutions aux problèmes et peut constituer une voie idéal ». Il ajoute que le MODEM/BF sera l’outil et la tribune et la liberté d’action de tous avant de déclarer que le mouvement se veut un cadre de proposition de projet et de programme de développement.


Pour les élections présidentielles du 22 novembre qui s’annoncent à grands pas, le MODEM n’entend pas se résigner. A ce titre Nathanaël Ouédraogo demande à ses militants de rester serein et mobilisés car dit-il une assemblée générale est prévue au cours semaine prochaine pour choisir par consensus le candidat qui aura le meilleur programme afin de le soutenir.
A la question de savoir pourquoi ces divorces d’avec l’UPC, Nathanaël Ouédraogo répond : « même si les raisons diverges, elles se regroupent d’une manière générale, il s’agit du manque de démocratie, de coaching, de bonne gouvernance ». « Aujourd’hui c’est au total 16 députés qui ont quitté l’UPC. Cela démontre qu’une seule personne ne peut pas avoir raison », argue l’ancien directeur de campagne de l’UPC qui reproche aussi à son ancien président Zéphirin Diabré de ne pas faire la place aux jeunes.

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