Economie : le nouveau variant du covid-19, omicron oblige le report de la conférence internationale du PNDES II
La conférence internationale des bailleurs de fonds pour le financement du PNDES II prévue se tenir du 2 au 3 décembre 2021 a été reportée en raison de la situation sanitaire. L’apparition du nouveau variant Covid-19 omicron est la principale raison de ce report, a annoncé le ministre de l’Economie de Lassané Kaboré ce mardi 30 novembre lors d’un point de presse.
C’est un point de presse qui vise non seulement à présenter l’état des lieux de l’avancée des préparatifs de la grande conférence des bailleurs de fonds, mais également donner les raisons de son report initialement prévue se tenir à Bruxelles du 2 au 3 décembre 2021.
Pour le ministre de l’Economie, Lassané Kaboré, la conférence a été reportée à une date ultérieure à cause du nouveau variant du covid-19 qui inquiète la communauté internationale. A l’en croire la conférence sur le Plan national du développement économique vise à « mobiliser les ressources auprès des partenaires techniques et financiers, transformer l’économie burkinabé, offrir au gouvernement une plateforme pour présenter sa vision du Burkina etc. » Le PNDES II s’élève à un coût global de 19 milliards de FCFA. 63% du budget est financé sur fonds popres et 37% par les bailleurs de fonds.
Selon Lassané Kaboré, il y a 9% des ressources qui sont déjà acquises auprès de certains partenaires. Pour ce qui relève des participants, on dénombre 217 inscrits sur le site et plus de 120 pour les présidentielles. « Avant le report de la conférence, le Burkina Faso était prêt au niveau des préparatifs avec la Banque mondiale qui est le chef de file des partenaires internationaux. Une fois que la situation sanitaire aura une accalmie, cette conférence va se tenir probablement dans le courant du premier trimestre de 2022. Le lieu de la conférence pourrait changer éventuellement. » a confié le ministre de l’économie.
A noter que le nouveau variant du Covid-19, Omicron apparu dans plus de 10 pays au monde serait plus contagieux. Ce variant qui est plus virulent et résistant résiste aux différents vaccins actuellement reconnu par l’OMS.
Mathilde Zoungrana
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