FESPACO 2021 : « les trois lascars » forcent l’admiration des cinéphiles
En marge du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le film intitulé « les trois lascars » du Burkinabè Aboubacar Diallo a été diffusé au ciné Nerwaya le 20 octobre 2021. Bien que ce film ait été apprécié positivement par bon nombre de spectateurs, nombreux n’ont pas eu accès au film par faute de places.
La salle du ciné Nerwaya a refusé du monde à l’occasion de la projection du film « les trois lascars ». Certains cinéphiles venus à l’heure n’ont pas eu accès à la salle. Ils étaient obligés de retourner avec leurs tickets. Pour certains, c’est décourageant de ne pas pouvoir suivre ce film. « Ce n’est pas la joie, on est arrivé depuis trente minutes et on ne pouvait pas rentrer pourtant on a nos tickets en main » a murmuré un groupe de jeune fille.
Faissal Compaoré venu suivre ce film, n’a pas eu accès également à la salle mais, il espère que ce film sera diffusé dans les jours à venir pour le bonheur des cinéphiles.
Des cinéphiles satisfaits après la projection
A l’issue de la projection du film « les trois lascars », les cinéphiles n’ont pas manqué de témoigner leurs satisfactions. Géraldine Diarra a suivi le film. Elle explique qu’il s’agit de trois hommes mariés qui ont menti à leurs femmes qu’ils vont en mission alors qu’ils allaient en viré avec leurs « thizas » (copines). Malheureusement pour eux, l’avion qu’ils ont dit emprunter a fait un crash et tous les voyageurs ont péri. Ils étaient donc contraints à avouer à leurs femmes qu’ils ont menti. Pour dame Diarra le film de Aboubacar Diallo, enseigne la vérité et la vérité.
Maïmouna Barro, toute souriante affirme être ravie d’avoir suivi le film. Elle dit avoir appris que tromper son ou sa partenaire n’est pas une bonne chose.
Rakis Rodrigue Kaboré, coordonnateur général du ciné Nerwaya loue la qualité du film. « Ce n’est pas pour rien que ce film a été sélectionné, il a son pesant d’or. Je pense qu’on a nos chances d’avoir l’étalon cette année ». Pour le patron du ciné Nerwaya, les films Burkinabè sont toujours prisés. Pour lui, le Burkinabè a pris l’habitude d’aller au ciné et il faut que cela continue.
Emmanuel Gouba
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