Retrait AES/CEDEAO : les derniers réglages effectués à Ouagadougou

Partager sur:

Ouagadougou a abrité ce dimanche 26 janvier une réunion de haut niveau regroupant les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES). L’objectif de cette rencontre était de dégager une approche commune dans la définition des formalités de séparation avec la CEDEAO.

Le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, a salué la tenue de cette rencontre. « Ce retrait nous offre une opportunité de parvenir à une fraternité réelle, sans aucune ingérence ; une autre façon d’arriver à une intégration réelle, sans manipulation mais aussi sans esprit de domination d’un pays par un autre, d’un peuple sur d’autres peuples », a-t-il ajouté.

« Ce retrait nous offre une opportunité de parvenir à une fraternité réelle, sans aucune ingérence ; une autre façon d’arriver à une intégration réelle, sans manipulation mais aussi sans esprit de domination d’un pays par un autre, d’un peuple sur d’autres peuples », a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré, a souhaité que cette réunion aboutisse « à la création d’un espace sous-régional plus fort et plus en phase avec les aspirations profondes des vaillantes populations ».

Estimant que la CEDEAO « est devenue une menace pour ses États membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur », le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé en janvier 2024 leur retrait « sans délai » de cette organisation sous-régionale.

aes
Le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré

L’AES reproche également à la CEDEAO de ne les avoir apportés aucune assistance dans leur lutte contre le terrorisme, même lorsqu’ils ont décidé « de prendre leur destin en mains ». Ils ont également souligné que la même CEDEAO leur a imposé des « mesures illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables, en violation de ses propres textes ».

Partager sur: