Tourisme au Burkina Faso : quand le musée national se pare pour charmer les visiteurs

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Les autorités burkinabè sous la houlette du ministre de la défense des anciens combattants ont procédé ce jeudi 20 juillet 2023 à la pose de la première pierre d’édification du projet musée parc de Ouagadougou. Une initiative de 5 milliards attendu horizon 2025.

En vu d’offrir plus d’attractivité au Musée national, l’institut Falonne , groupe privé en partenariat public avec l’État a décidé d’apporter du peps à l’infrastructure à travers des aménagements novateurs. Objectif,
diversifier les offres touristiques et de loisirs pour maintenir plus longtemps les visiteurs et par la même occasion contribuer à la création d’emplois. Du moins c’est ce qui a motivé le promoteur du projet Mathieu Ouédraogo, burkinabè de la diaspora qui n’a pas lésiner dans les moyens pour mobiliser les ressources nécessaires.

Placé donc sous le signe de la résilience, ce projet sera bâti sur une superficie de 10 hectares sur les 29 ha du musée. Il prévoit entre autres des aires de divertissement répartis en 05 compartiments. Le premier compartiment qui va abriter les manèges et autres aires de jeu sera érigé « in tour » sur 500 000 m2 , c’est à dire en couvert pour éviter les intempéries.
Le second compartiment est un parc aquatique, avec au moins trois piscines, des toboggans, des paillotes etc. Et une salle polyvalente de 600 places jumelée à un restaurant avec mise en ligne de 350 places. Le dernier compartiment est un peurk, une sorte de maquis amélioré avec des parvis pour attirer les animations culturelles de tous les horizons du pays pour pouvoir créer de l’animation touristique.
Pour terminer le projet entend construire un parking de 230 places pour le positionnement des véhicules.

Un grand projet qui a reçu l’assentiment des plus hautes autorités

Après les bénédictions du Naaba de Dassasgho, qui reçoit le projet sur ses terres, le ministre d’État, ministre de la défense, Kassoum Coulibaly, représentant le Premier ministre a salué l’engagement d’un compatriote. « Dans cette guerre asymétrique qui nous est imposé, faut pas qu’on voit en résilience, une crispation. Au contraire il faut qu’on montre qu’on est fier et même quand il ya les problèmes on vie ».

A terme le projet va donc permettre de répondre à un besoin des burkinabè en général et des ouagalais en particulier en terme de loisirs et d’améliorer les capacités en ressources financières du musée, s’est réjouie le ministre de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo.

Rendez vous est ainsi pris dans 18 mois pour le  » Disneyland » made in Burkina

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