Lutte contre l’extrémisme violent : le gouvernement en quête de solutions avec les hommes de médias et de culture

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Afin d’œuvrer pour le retour de la paix et de la cohésion sociale au sociale, le ministère en charge de la communication, tient les 20 et 21 janvier 2023, à Ouagadougou un colloque. Au cours de ce colloque, le le Secrétaire Général du ministère de la communication, président du Comité d’organisation, Fidèle Aymar Tamini a lancé une invite aux acteurs du monde de la communication et de la culture à s’approprier de leurs missions en vue d’une meilleure implémentation de l’action du ministère de la communication en faveur de la paix et de la cohésion sociale.

Ce colloque qui s’inscrit aux actions déjà enclenchées par le chef de l’État dans sa vision de renforcer le vivre ensemble est axé selon le Secrétaire Général sur la médiation culturelle, responsabilité sociale des médias et l’événementiel culturel. Aussi, a-t-il invité les autorités coutumières, religieuses et les acteurs de la société civile à saisir cette opportunité pour apporter leur contribution dans sa dynamique de reconquête du territoire national.

Secrétaire Général du ministère de la communication, président du Comité d’organisation, Fidèle Aymar Tamini

« Nous sommes convaincu que la paix nous ne pouvons la gagner sans cette contribution des hommes de médias et les hommes de la culture, d’où l’intérêt de ce colloque », a indiqué le ministre en charge de la communication Jean Emmanuel Ouédraogo. Pour lui, cette activité va consister à réinterroger les pratiques au sein des rédactions, dans le contexte actuel du Burkina Faso, mais surtout pour réfléchir sur la contribution de la Culture dans la dynamique actuelle enclenchée surtout pour gagner la guerre mais aussi pour gagner la paix.

Le ministre en charge de la communication Jean Emmanuel Ouédraogo

« Il ne s’agit pas d’un colloque pour juste un exercice intellectuel mais c’est un colloque surtout pour dégager les pistes concrètes, des actions concrètes et des recommandations que nous souhaitons voir se transformer rapidement en activation, en comportement, en attitude sur le terrain de nos hommes de médias et de nos hommes de culture, parce que nous savons que sans cette contribution décisive de ces deux secteurs, nous allons gagner la guerre mais ce n’est pas sûr que nous aurons la paix », a-t-il précisé.

Une barrière contre la stigmatisation, la radicalisation et l’extrémisme violent

Le représentation du Premier ministre Bassolma Bazié

Selon Bassolma Bazié, la culture contient en elle-même les mécanismes de résilience à la barbarie et la communication doit être au cœur de cette lutte. « Nous ne pouvons accepter le fait que des groupes armés arrivent à imposer leurs comportements, leurs valeurs. Nous ne pouvons accepter le fait que des bandes armées arrivent à renier le droit à la vie, à la différence et aux libertés fondamentales, cherchant à imposer leurs préférences à nos communautés qui ont une longue
tradition du vivre-ensemble. Nous ne pouvons accepter le fait que des hommes sans foi ni loi puissent s’établir sur nos terres et en exploiter les ressources, privant nos braves populations de leurs subsistances », s’est-il indigné.

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