Burkina Faso : la commission consultative relative aux normes internationales du travail tient sa première session de l’année

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Pour repondre aux exigences de la convention n°144 sur les consultations tripartites relatives aux normes internatlonales au travail ratifiées par le Burkina Faso, le ministère en charge de la fonction publique a mis en place une commission consultative relative aux normes internationales du travail. A cet effet, la première session de l’année de la commission se tient les 7 au 8 juillet 2022 à Ouagadougou.

Au lendemain de la 110e session de la conférence internationale du travail tenue le 27 mai au 11 juin 2022, le ministère en charge de la fonction publique tient sa première session de la commission consultative relative aux normes internationales du travail (CCNIT).

Selon le Dr Camille Kaboré, premier vice président représentant les employeurs à la session, l’ordre du jour porte sur trois points à savoir le recueil des avis des mandants sur la ratitication de la convention n°94, sur les clauses de travail, 1949 de l’OIT, l’examination et adoptation d’un projet de règlement intérieur de la CCNIT et la présentation du compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 110è session de la Conférence internationale du travail, tenue à Genève.

« La commission est tripartites et composée des représentants des travailleurs, des représentants des employeurs et ceux de l’Etat. Il s’agit pour chaque partie de regarder la convention et les clauses qui y sont pour voir si le Burkina est phase pour pouvoir sereinement ratifier cette convention », a indiqué le premier vice président.

A la fin des travaux, un consensus devra être trouvé et le dossier sera transmis au gouvernement qui va procédé à la ratification cette convention.

En rappel, la commission consultative relative aux normes internationales du travail a été créée par décret n°2020-0674/PRES/PM/MFPTPS/MINEFID du 06 août 2020, et doit tenir obligatoirement deux sessions par an. Cette commission traduit la volonté du gouvernement de disposer d’un cadre permanent de dialogue en matière de normes internationales du travail.

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