Lutte contre les Mutilations génitales féminines : le Burkina de plus en plus engagé

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Les acteurs du dialogue national ont échangé sur l’initiative « SALEEMA » de l’Union africaine pour l’accélération de l’élimination des Mutilations génitales féminines (GMF), le mardi 12 octobre 2021 à Ouagadougou.

SALEEMA est une initiative de l’Union africaine (UA) qui a pour objet d´accélérer l’élimination des mutilations génitales féminines (MGF). La ministre Laurence Marshal/Ilboudo de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire a expliqué que pour une mise en place efficace de l’initiative SALEEMA et son plan d’actions quinquennal 2019-2023, une maîtrise de sa vision et surtout du contenu de ses actions par les acteurs nationaux est nécessaire, d’où l’intérêt de ce dialogue.

A travers cette rencontre, les acteurs du dialogue national vont échanger sur des actions phares du plan d’actions et recueillir les engagements et les soutiens matériels, techniques et financiers des uns et des autres. A cet effet, des stratégies de communication et de plaidoyer seront mises en place. Ce fut également l’occasion pour Laurence Marshal/Ilboudo a lancé un appel à l’engagement des partenaires pour la réussite de SALEEMA.

Laurence Marshal/Ilboudo, ministre de la femme et de l’action humanitaire

Auguste Kpognon, le représentant résident de l’UNFPA au Burkina Faso a salué l’engagement du pays dans la lutte contre les MGF. A l’en croire, SALEEMA traduit l’engagement de l’Union africaine d’accompagner les pays vers l’objectif d’éliminer les MGF d’ici 2030.

L’initiative SALEEMA sur l’accélération de l’élimination des Mutilations génitales féminines (GMF) a été lancée en février 2019 par l’UA et portée par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

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