Représailles de Titao : Le CISC exige la poursuite des responsables
Le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) exige l’identification ainsi que la poursuite conformément aux lois de tous les acteurs impliqués dans la brûlure, les destructions de biens de la communauté peulh de Hargo suite à l’explosion d’une mine le 26 septembre dernier.
En effet le dimanche 26 septembre 2021 une femme et son enfant en partance à charrette dans leur champ, près de Titao ont heurté une mine artisanale causant ainsi la mort de la femme en question et la blessure de son enfant. Quelques heures plus tard dans la même journée des civils ont incendié les maisons et les greniers appartenant à la communauté peulh, du bétail a même été emporté selon l’aib qui fait référence au communiqué du CISC.
Dr Daouda Diallo membre du CISC a exigé que «toute la lumière soit faite sur l’ensemble de ces faits et que les commanditaires et exécutants soient identifiés et poursuivis conformément à la loi en vigueur» car selon lui certaines victimes ont pu identifier des auteurs de ces exactions.
Dr Daouda Diallo indique aussi que des volontaires de la défense de la patrie (VDP) quelques instants après l’explosion auraient enlevé deux membres de la communauté peulh pour un interrogatoire.
Tout en louant la prompte réaction et l’attitude républicaine des Forces de défense et de sécurité dans la gestion de la situation à Hargo, le responsable du CISC a tenu à interpeller «tous les Burkinabè et les invite à s’opposer activement à tout comportement stigmatisant ou discriminant (car) il y va de l’intérêt de la Nation».
Nikiema Frédéric
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