Burkina : vers la recherche de solution pour stopper les aléas climatiques

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La problématique de la mobilisation des ressources pour lutter contre le réchauffement climatique était au cœur des échanges le mardi 14 septembre à Ouagadougou, lors du troisième cadre de Dialogue structuré national sur le Fonds vert pour le climat.

Placé sous le thème, « Financement du fonds vert pour le climat : quelle stratégie d’actions pour une mobilisation plus accrue des ressources au profit du Burkina Faso », cette rencontre a connu la participation des ministres de l’économie verte et du changement climatique  du secrétariat exécutif du fonds vert pour le climat et les partenaires techniques et financiers.

Une assise qui tire tout son sens, dans la recherche de solutions, selon l’autorité désignée pour le Fonds vert pour le climat. « La présente session n’a pour autre but que de diffuser à un large public les informations nécessaires, afin que nous tirons le maximum de bénéfices et venir en aide aux populations qui sont victimes des effets pervers du climat » indique Issaka Ouédraogo.

Dans la même lancée, le porte-parole des partenaires techniques et financiers, Lamine Ouédraogo a souligné « qu’il n’est pas possible d’aller vers le développement durable, si nous ne luttons pas contre le changement climatique ».

Etant à la 3e session, l’autorité désignée pour le  Fonds vert pour le climat dit être fortement satisfaite. A la question de savoir s’il y a des projets déjà mis en œuvre sur le terrain, il répond. « Nous avons 8 projets. Et au fonds vert lorsque les projets sont approuvés il y a des arrangements juridiques qui permettent de signer des accords. Et les 8 projets sont approuvés. Le projet hydro météorologique a connu son lancement.  Il y a le projet Yeleen, aussi le projet Pidac » affirme-t-il.

« C’est un dialogue important qui permet à l’ensemble des acteurs d’harmoniser leur point de vue,  faire en sorte qu’il y ait une synergie d’action qui permet à toutes ses structures de contribuer à l’atteinte des objectifs fixés » a indiqué le Simon Sawadogo, ministre de l’économie verte et du changement climatique représentant du premier ministre à la cérémonie.

Le cadre de dialogue structuré national est une instance qui regroupe l’ensemble des parties prenantes à la mobilisation du fond vert pour le climat pour permettre d’harmoniser les points de vue et aller vers une mobilisation plus importante des ressources.

Mohamed Nakanabo

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