Fête de l’Assomption : Les fidèles catholiques prient pour la paix au Burkina
15 août 2021, l’Eglise catholique célèbre l’assomption de la vierge Marie. Une fête exprimant l’élévation de Marie au ciel au terme de sa vie terrestre. Une occasion pour les fidèles catholiques de communier ensemble dans le monde entier. Au Burkina Faso, des milliers de pèlerins se sont réunis le 15 août 2021 dans la capitale, au sanctuaire marial notre Dame de Yagma pour commémorer la montée de la vierge Marie au ciel.
L’assomption est une traditionnelle procession en l’honneur de Marie pour les fidèles catholiques. A cet effet, chaque diocèse disposant au moins d’un sanctuaire marial, prie, médite, et engage un rassemblement pour une célébration eucharistique de l’assomption. L’archidiocèse de Ouagadougou, en union de prière avec l’Eglise universelle a célébré sa fête autour du thème : « Avec les légionnaires de Marie, jubilons et supplions le seigneur pour le Burkina Faso ».
Pour la célébration de ce jour 15 août 2021, les autorités politiques et religieuses, les fidèles catholiques sont venus des quatre coins du Burkina pour prendre part au pèlerinage. Fanfares, récitation du chapelet, laudes communautaires, et célébration eucharistique ont été à l’ordre du jour. Au cours de la célébration, les fidèles catholiques ont prié pour la sécurité au Burkina Faso.
Ce fut également le lieu pour les pèlerins de prier pour la cohésion sociale, et la culture de la paix au Burkina Faso. Selon son éminence le cardinal Philippe Ouédraogo, les chrétiens se doivent de « prendre la vierge Marie pour modèle de vie ». Prendre Marie en exemple, se caractérise selon le cardinal Philippe Ouédraogo par la lutte contre la corruption, la mal gouvernance et le mépris du prochain. Tout cela ne saurait être possible que par la culture de l’amour.
«Notre pauvreté n’est pas liée à notre nombre»
Le cardinal Philippe Ouédraogo n’a pas manqué de pointer du doigts les cultures natalistes. Durant son exhortation, Monseigneur Philippe explique que la pauvreté du Burkina Faso n’est aucunement liée au nombre. « Notre pauvreté n’est pas liée à notre nombre. Nous devons dire non à tous les concepts démagogiques et natalistes. Nous devons en tant que chrétien dire non aux politiques mensongères qui dit que notre notre pauvreté est liée à notre nombre » s’est ainsi exprimé l’archevêque métropolitain Philippe Ouédraogo lors de son Homélie au sanctuaire Notre Dame de Yagma. Pour lui, l’Eglise catholique a toujours contribué à l’éducation de la paternité responsable, et que le chemin du développement du Burkina Faso n’est pas prioritairement conditionné par la limitation des naissances.
Mathilde Zoungrana
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