Augmentation du nombre de candidats au concours directs : Yéli Monique Kam remet en cause le système éducatif
L’éducation constitue de nos jours, la base de tout développement humain et d’un pays. Kam Yeli Monique, ambassadrice de l’éducation au Burkina Faso, et présidente du mouvement pour la renaissance du Burkina et de l’association mouvement éducatif du Burkina Faso, dans un entretien accordé à filinfos le lundi 9 août 2021, est revenue sur le sens de son engagement dans l’éducation.
« Nous prônons une réforme de notre système éducatif, afin d’orienter notre éducation vers des résultats plus efficaces et plus rentables. Nous voulons une éducation qui permette à l’enfant ou à l’apprenant au bout de six (6) ans d’être capable de mettre en pratique les bases de ce qu’il a appris à l’école ». Tels sont les propos de la présidente du mouvement pour la renaissance du Burkina, Kam Yeli Monique, lors de son entretien accordé à filinfos. Selon Yeli Monique Kam, le système éducatif au Burkina reste toujours inefficace bien qu’elle soit l’aspiration principale du peuple burkinabè depuis les indépendances.
Pour exemple, la présidente du mouvement pour la renaissance du Burkina se réfère aux concours directs ayant débutés cette semaine. « Pour 6500 postes à pourvoir» plus d’un million de candidatures sont enregistrées. Ce nombre élevé de candidature est lié selon Yeli Monique Kam à l’absence de fondement d’une éducation efficace qui a pour conséquence la hausse cruciale du taux de chômage (taux de décrochage et d’échec élevé) des jeunes. Cela traduit le « constat d’une désolation » a déclaré Yeli Monique Kam, pour un pays qui aspire au développement durable.
Pour elle, tout citoyen a droit à l’éducation et pour un pays enclavé comme le Burkina Faso, il est judicieux que l’éducation soit de qualité afin de porter haut la transformation économique et structurelle de notre pays dans le cadre d’un développement durable. Selon Yeli Monique Kam, l’éducation doit être la préoccupation principale des burkinabè, elle doit être une urgence de nos politiques publiques. Pour des résultats plus rentables et efficaces de l’économie, la présidente du mouvement pour la renaissance du Burkina prône pour une éducation citoyenne, compétitive et constructive. Une éducation qui diffuse des savoirs faire (la pratique) en témoigne le chantier six de son programme politique qui offre une part belle à l’éducation.
Mathilde Zoungrana
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