Enseignement supérieur : « Le MESRSI ne peut et ne va jamais s’ériger en fossoyeur d’emplois » Mahamadou Sawadogo

Supiim
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Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, lors d’une conférence de presse organisée ce lundi 1er février 2021, à Ouagadougou, a répondu à la fédération des syndicats des enseignants du supérieur et de la recherche. F-SYNTHER accuse le ministère de remettre en cause les acquis arrachés de « haute lutte » par les travailleurs en 2010 et en 2016.


Après la fédération des syndicats des enseignants du supérieur et de la recherche, c’est autour du ministre de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation de donner aux hommes de média sa version sur la situation des enseignants à temps plein. Dans son argumentaire, le ministère fait cas du décret selon lequel le concours est la seule voie pour les recrutements dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le décret définit les attributions, les conditions d’accès ainsi que « la classification catégorielle des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires et des chercheurs titulaires et non titulaires ainsi que l’organisation de la fonction d’ETP et d’ingénieur de recherche » selon le SG du MERSI. En effet, en l’espace de 7 mois, les ETP et IP inscrits en thèse devaient soutenir avant l’application du décret. Selon la version du ministère, certains enseignants ont respecté le décret en soutenant.


Pour ceux qui n’ont pas pu soutenir, le syndicat a demandé au ministère de ne pas appliquer le décret pour leur permettre de déposer leur dossier pour les inscriptions sur les listes du CAMES 2021. Une requête que le ministère a rejeté. « le MESRSI ne peut et ne va jamais s’erriger en fossoyeur d’emplois » a déclaré Mahamadou Sawadogo, secrétaire générale du ministère.

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