Sécurité national : l’Assemblée nationale approuve la vidéo surveillance

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A la suite de la ratification par ordonnancement de la convention de prêt de 47,2 milliards F CFA avec la république populaire de Chine pour réaliser le projet Smart Burkina, le gouvernement a obtenu l’aval de l’Assemblée nationale pour sa mise en œuvre. La loi a été votée le lundi 21 décembre 2020 à l’unanimité au cours d’une session plénière avec 90 députés présents.

L’Assemblée nationale a adopté le 21 décembre 2020 à l’unanimité la loi sur la ratification de la convention de prêt conclu le 29 septembre 2020 entre le Burkina Faso et la république populaire de Chine pour le financement du projet Smart Burkina. En effet, le projet Smart Burkina a pour objectif d’améliorer la protection des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national, à travers le déploiement de la vidéo-surveillance, selon les explications de la commission des affaires étrangères et des Burkinabè de l’étranger. « Si nous pouvons surveiller en temps réel ce qui se passe aux points stratégiques, il est clair que c’est un plus. La vidéo permet de surveiller et de réagir immédiatement pour ce qui est des unités d’intervention », a renchérit le ministre en charge de la sécurité, Ousséni Compaoré.

L’adoption de ce projet de loi, sous entend que les parlementaires approuve l’accord de prêt de 47,2 milliards F CFA du gouvernement auprès de la république populaire de Chine à travers EXIM BANK Chine. Un prêt remboursable sur 20 ans au taux de 1% avec un différé d’amortissement de 5 ans. Le projet Smart Burkina a un coût global est de 52 351 810 024 F CFA dont un apport de l’Etat à hauteur de 5 151 810 024 F CFA. Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, il est prévu pour Bobo-Dioulasso, la réalisation de 40 km de réseau métropolitain, le déploiement de 80 sites caméras et pour Ouagadougou, 110 km de réseau métropolitain et le déploiement de 220 sites caméras et un centre de commandement national.

La protection des données personnelles, des libertés individuelles et collectives ainsi que la souveraineté du Burkina Faso quant à la gestion du projet ont été entre autres des inquiétudes soulevées par les mandataires du peuple. À ses préoccupations, le gouvernement rassure que toutes les dispositions seront prises pour garantir la liberté des citoyens. « La collecte et l’utilisation des informations seront assurées exclusivement par le ministère de la Sécurité à travers la direction générale des transmissions et de l’informatique. En outre, le projet prévoit des activités de plaidoirie auprès de la CIL et du ministère de la justice pour l’adoption des textes juridiques afin de mieux encadrer la vidéo protection », a laissé entendre le ministre de la sécurité.
Source: Sidwaya

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