Observatoire national des faits religieux : les membres réfléchissent sur 2021
L’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) tient du 16 au 18 décembre 2020 sa 5e session ordinaire à Kombissiri. Il va s’agir pendant ces 72 heures d’échanges d’établir le programme des activités de 2021.
L’Observatoire national des faits religieux renforce ses capacités pour mieux répondre aux éventuels défis de 2021. En effet, la structure tient sa 5e session ordinaire du mercredi 16 au vendredi 18 décembre 2020.
La rencontre a connu la participation des nouveaux membres de la religion traditionnelle qui font désormais membres de l’ONAFAR. A écouter l’Abbé Jean Baptiste Sanou, président de l’ONAFAR, cette session va permettre de mettre les nouveaux membres au même niveau d’information, notamment sur le mode de fonctionnement et le rôle des membres. Et de renchérir que cette session permettra d’adopter le rapport annuel d’activités, de renouveler le bureau de l’ONAFAR pour 2021. Selon lui, l’une des missions de l’ONAFAR, c’est la veille et l’observation à travers les réseaux des points focaux. La deuxième est une mission d’expertise qui consiste à aider le conseil supérieur de la communication à évaluer le plan de discours sur le plan théologique. Ensuite, la structure a une mission de prévention des conflits. Selon l’Abbé Jean Baptiste Sanou, c’est l’une des missions les plus complexe car dit-il « quand on arrive au conflit, il devient compliqué à résoudre ». Il ajoute que pour la prévention, leurs principales cibles sont les médias confessionnels, les leaders religieux et la jeunesse.
Bilan satisfaisant de l’année 2020
Selon le président de l’ONAFAR, 2020 a été l’année de renforcement de la cohésion sociale au Burkina. Et ce, grâce à la présence de ces membres dans la région du Centre, de ces 48 membres focaux dans les douze autres régions et dans six communes frontalières des régions de l’Est et du Centre-Est. L’Abbé Jean Baptise se réjouit du bilan engrangé par le l’ONAFAR. « En dépit de la maladie à coronavirus, nous avons pu mener dix-huit activités soit trois tous les deux mois », a-t-il laissé entendre.
En vue de renforcer les bases de la coexistence pacifique, l’ONAFAR ambitionne mettre en service un numéro vert pour réguler les pratiques religieuses.
L’Observatoire national des faits religieux a été créé en 2015 et vise à promouvoir la coexistence pacifique entre les communautés religieuses, la dignité et la liberté de chaque religion, croyance, opinion et culture.
Source : Lefaso.net
Emmanuel Gouba
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