Elections couplées de 2020 : Des leaders religieux prêchent la paix dans les Cascades

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Ouvert le 31 octobre dernier, la campagne électorale pour les élections législative et présidentielles sera close le 20 novembre 2020 à minuit. Pour le reste du temps de campagne, des leaders religieux des Cascades souhaitent que les candidats et les militants des partis politiques tiennent des propos courtois. Ils invitent également les différents candidats à accepter le verdict des urnes le moment venu.

La campagne électorale tire à sa fin et les jours restants pour les élections se comptent au bout des doigts. Pour ce double scrutin, les leaders religieux espèrent que «les élections se déroulent en paix et que les résultats soient acceptées de tous ».
Pour Tolé Sagnon, chef de canton de Karaborla par ailleurs président du conseil régional des chefs coutumiers et traditionnels des Cascades, ces élections se tiennent dans un contexte ponctué de multiples crises sécuritaire et sanitaire. Et dans ce contexte, il invite les dirigeants des partis politiques et les militants à faire en sorte que la campagne soit une confrontation de programmes politiques, une campagne éducative et non une campagne de confrontation physique. Il invite les leaders politiques à tenir un langage qui ne va pas semer la division au sortir des élections. « Après les élections, il faut savoir reconstruire et remettre les gens ensemble et travailler pour le Burkina Faso », a insinué le chef de canton de Karaborola, avant de souhaiter bonne chance à tous les candidats.
Monseigneur Lucas Lalfa Sanou, Evêque du diocèse de Banfora, lui s’en tient au message que les évêques ont publié le 1er novembre, jour de la Toussaint. C’est un message qui invite à protéger les personnes et les biens, se mettre vraiment en tenue de service, œuvrer tous et toutes à ramener la paix, la justice et la renonciation, travailler à faire de notre pays le pays des hommes intègres et une nation unie, a dit Monseigneur Sanou. Il exhorte chaque Burkinabè à prier selon sa confession pour le bon déroulement du double scrutin.
Pasteur Fabrice Soma, président provincial de la fédération des églises et mouvement évangéliques (FEME), lui aussi demande aux candidats et militants des partis politiques à avoir un langage courtois pour éviter d’éventuels troubles. Il invite l’ensemble des candidats à accepter les résultats des urnes.
El hadji Hamad Sanogo, grand imam de Banfora quant à lui souhaite que les élections se tiennent dans un climat de paix. « Nous prions Dieu que celui qui va gagner ces élections, soit quelqu’un qui puisse aider les Burkinabè et le Burkina Faso et que ces élections se déroulent paisiblement par la grâce de Dieu » a conclut l’imam Sanogo.


Source : AIB

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