Gestion du frêt : « Il n’y aura plus deux faitières des transporteurs mais une » dixit Issoufou Maiga
La Faitière Unique des Transporteurs Routiers du Burkina (FUTRB), et le président du Faso aurait « enfin » trouvé un consensus sur la question de la gestion du Fret en provenance et en destination du Burkina. C’est ce qui ressort de la conférence de presse, animée à Ouagadougou le mercredi 14 octobre 2020 par la FUTRB.
La faitière Unique des Transporteurs Routiers du Burkina et le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré aurait trouvé un terrain d’entente. C’est le briefing fait aux hommes de médias dans l’après midi du mercredi 14 octobre 2020 par le président de ladite Faitière Issoufou Maiga. « Il n’y aura plus deux faitières des transporteurs mais une seule » a déclaré le président Issoufou Maiga au cours de la conférence.
Selon le président, la cause réelle de la discorde était la non prise en compte des préoccupations des acteurs de la faitière dans la gestion du fret. Cette incompréhension a occasionné des « tensions froides au sein des différentes structures », conduisant ainsi à une grève et à des concertations entre le gouvernement et les acteurs du transport. « Nous n’avons jamais voulu remettre en cause la décision (…) nous avons voulu juste assister aux opérations enfin que nos préoccupations soient prises non pas parce que nous n’avons pas confiance à l’Etat. Nous avons seulement dit prenez nous en compte dans le système étant donné que nous connaissons le coût du transport (…) parce que nos préoccupations de 2019 n’avaient pas été prises en compte. C’est juste ce que nous avons demandé », a précisé Issoufou Maiga.
Après deux jours de concertation entre le gouvernement et les acteurs, une ligne de conduite a été trouvée. Les préoccupations de la faitière seront dorénavant prises en charge par le gouvernement c’est du moins ce qu’a laissé entendre le conférencier du jour Issoufou Maiga.
Par ailleurs, le président de la faitière a tenu à préciser que le mot d’ordre de la grève est levé. Il invite donc tous ses collaborateurs conducteurs à reprendre leurs activités dans la sérénité tout en respectant et observant la réglementation de la sécurité routière.
Mathilde Zoungrana
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