Transport routier : Rendez-vous dans 20 mois pour voir des postes de péages modernes

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Le chef du gouvernement Christophe Joseph Marie Dabiré a procédé, le mardi 29 septembre à Kotedougou, un village situé à une vingtaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, au lancement des travaux de construction de postes de péages routiers modernes au Burkina Faso. Ces infrastructures routières permettront d’accroitre les recettes des péages routiers pour financer l’entretien des routes et également de réduire le temps d’attente au niveau des guichets.

Le fonds spécial routier au Burkina Faso (FSR-B) a entrepris, un vaste projet de modernisation du péage du Burkina Faso à travers la construction de postes de dernière génération à hauteur de 14 milliards 902 millions 757 006 F CFA. Il s’agira concrètement à travers ce projet de construire précisément trois (3) péages. Le premier à l’entrée de Bobo-Dioulasso qui comptera neuf (9) voies, le second a la sortie de Ouagadougou précisément à Tintilou qui comptera treize (13) voies et le dernier sur la route de Fada précisément à Pouytenga qui comptera quant à lui treize (13) voies également. Ce projet a pour objectif d’améliorer la mobilisation des recettes de péages afin d’assurer le financement de l’entretien routier, contribuer à l’amélioration de la surveillance du territoire national avec la mise en place d’un système de vidéosurveillance de dernière génération. Au terme de ce projet les usagers auront le temps de payer les frais de péages en un temps beaucoup plus réduit par rapport à ce qui se fait déjà.

Pour le maire de la commune de Bobo-Dioulasso Bourahima SANOU les postes vont contribuer à réduire le temps d’attente des véhicules et également assurer l’employabilité des jeunes des villages concernés. En sus, les postes de péages modernes vont en plus d’améliorer le système de contrôle des péages, automatiser le comptage du trafic routier national. Selon le ministre des infrastructures, Éric BOUGOUMA, la mise en place de ces infrastructures s’est avérée nécessaire au regard de la vétusté des postes de péage actuels. La mauvaise gestion de ces dispositifs, à l’entendre peut-être à l’origine d’énorme pertes au niveau des recettes. Pour lui, les postes actuels génèrent en moyenne 7 milliards par an alors que certains pays voisins qui ont modernisé leurs postes, font des recettes de plus de 40 milliards FCFA par an « il était donc impératif pour nous à l’image de ces pays de la sous-région, d’engager ce projet de construction de nouveaux postes de péages modernes pour adapter aux trafic afin d’accroitre nos recettes et offrir un cadre de travail plus sécurisé à nos agents », a affirmé le ministre Bougouma. Quant au ministre des transport, Vincent DABILGOU, il a invité les transporteurs à s’engager à ne pas contourner ces postes de péages et à les utiliser dans un esprit de discipline et de patriotisme. Cet avis est partagé par le Premier ministre Dabiré pour qui « ces nouvelles formes d’exploitation des infrastructures routières vont permettre de mettre l’exploitant routier dans des conditions qui lui permettent de rentabiliser son outil de travail. C’est un ambitieux programme voulu par le président du Faso, dans un but de sauvegarder notre patrimoine routier national, d’offrir un meilleur cadre de travail aux agents de péages, d’améliorer les recettes issues des taxes routières, de réduire les temps d’attentes des usagers ». Pour lui c’est la deuxième phase du processus de modernisation des infrastructures routières. La première était en quelque sorte la consolidation et la construction des routes au Burkina Faso. Le premier ministre a aussi ajouté que les travaux routiers vont se succéder avec bientôt la mise en place des voies de contournement à Bobo-Dioulasso.

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