Affaire Banque Atlantique : La SONATAB SA donne sa version des faits après le communiqué de la banque

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La société nouvelle africaine des tabacs (SONATAB), fait cas de sa version des faits suite au communiqué de la banque Atlantique qui dénonce un dénigrement lors de fermeture de ses agences. La SONATAB décline toute responsabilité de la fermeture des agences de la BABF.

Il y’a de cela quelques jours, la banque Atlantique du Burkina et sa clientèle ont vécu « une matinée de galère ». Le mardi 8 septembre 2020, les agences de la banque ont été fermées pendant une demi-journée pour cause de litige avec une société de la place, SONATAB. Cette dernière aurait engagé une procédure de saisie de matériels contre la banque, occasionnant la fermeture de ses agences suite à ce dénigrement qu’a subi la banque et sa clientèle, du moins c’est ce que laisse entendre la direction générale de la banque, dans un communiqué du 10 septembre.


En réplique du communiqué qu’elle juge erroné, la SONATAB donne une autre version des faits. Selon la SONATAB, la banque Atlantique dans son communiqué aurait usé des faits de l’affaire avec pour dessein de se faire passer pour une victime acharnée au sein de l’opinion publique.
Aux dires de l’administrateur général de la SONATAB, ladite société ne saurait être tenue pour responsable de la fermeture des agences de la banque. Contrairement au communiqué de la banque, la SONATAB tient à informer l’opinion que la banque tente de se servir de la fermeture de ses agences pour éviter l’exécution d’une décision judiciaire. S’agissant du règlement du payement à l’amiable, la SONATAB notifie qu’elle aurait eu l’initiative en la première en s’approchant de la banque pour lui faire des propositions afin d’éviter la procédure judiciaire. Une proposition qui aurait été refusée par la banque Atlantique selon la SONATAB. De l’avis de la SONATAB, la banque fuirait sa responsabilité, telle que l’exécution des décisions de la justice. C’est pourquoi «la SONATAB ne ménagera aucun effort, dans les jours à venir pour mettre en exécution les décisions de justice notamment l’enlèvement des biens saisis depuis le 10 juin 2020 quels que soient les désagréments que cela causera» précise le communiqué.

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