Accord politique de l’opposition burkinabè : Des Ouagalais demandent à voir la suite

Micro Trottoir Accord politiqur

Charles Ouédraogo, médecin de formation

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Vingt-trois partis de l’opposition ont signé le mardi 18 août 2020 à Ouagadougou un accord politique qui stipule que tous les signataires mutualisent leurs forces pour soutenir le meilleur d’entre eux en cas de second tour des échanges électorales de 2020. Ce fait marquant qui semble nouveau dans la sphère politique burkinabè est apprécié positivement par les citoyens à Ouagadouogu. Mais les opinions restent tout de même divergentes.

Pour Charles Ouédraogo, médecin de formation, la signature de cet accord n’est pas une surprise. Il pense que c’est même déjà un peu tard. Pour lui, cette convention qui est la première du genre donne une nouvelle configuration de la scène politique. Mais il s’interroge sur la mise en pratique des termes de l’accord.

Kaboré Estelle, bachelière de 2020, estime que c’est une bonne chose d’accompagner celui qui est plus proche du pouvoir à y arriver. Elle rajoute, que cela fortifie l’opposition comme le dicton « l’union fait la force ».

Hamidou (nom d’emprunt) mécanicien de profession loue l’initiative. Mais, il dit craindre que cela n’engendre des querelles si toutefois, les signataires dudit accord arrivaient aux affaires et que le président élu ne respecte pas les accords. Pour lui, cela va permettre aux plus petits d’acquérir plus d’expérience.

Pour Félicité Tabsoba, vendeuse de produit ambulant, cette action est la bienvenue au Burkina Faso. Mais, elle reste tout de même sceptique sur les chances de cette coalition de l’opposition de remporter les élections car dit-elle, « on n’organise pas les élections pour les perdre ». Un vendeur de pastèque installé tout près de l’échangeur de l’Ouest confie que la manie des hommes politiques importe peu. Il déclare que l’essentiel est que le président élu soit en mesure de répondre aux aspirations du peuple.

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