Droit d’auteur : les créateurs burkinabè en savent plus sur leurs droits
Le mardi 28 juillet 2020, à Ouagadougou, la direction générale du bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) a, au cours d’un atelier, outillé les créateurs et auxiliaires de création d’œuvres littéraires de Ouagadougou sur la loi 048-2019.
La chaîne d’information de la direction générale du bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) sur la nouvelle loi 048 du 12 novembre 2019, ne s’est pas brisée. Après, les villes de Tenkodogo et Bobo-Dioulasso, c’est au tour des créateurs et auxiliaires de création d’œuvres littéraires de Ouagadougou d’être formés. Selon les conférenciers, la loi 048 est le fruit de la relecture de la loi 032 du 22 décembre 1999. Une relecture qui a permis de mieux prendre en compte les nouveaux modes de consommation des produits culturels et garantir les droits des créateurs et auxiliaires de la création, a laissé entendre les conférenciers.
Wahabou Bara, directeur général du BBDA, a indiqué qu’il y a eu la transposition des traités de Marrakech pour prendre en compte les créateurs qui ont des handicaps et, celui de Beijing qui prend en compte les interprètes de l’audiovisuel. Il a aussi souligné que des textes juridiques ont été érigés dans l’optique de mieux règlementer les revenus que génèrent les droits littéraires et artistiques.
Ces textes permettront de mieux protéger la propriété littéraire et artistique au plan national et international ; d’où la nécessité de communiquer sur les innovations entreprises. « Cette nouvelle loi ne devait pas être méconnue par les créateurs et auxiliaires de la création. Il faut la prêcher afin de permettre aux créateurs de mieux s’imprégner de ce nouveau dispositif législatif en matière de la protection de la propriétaire littéraire et artistique », a-t-il renchéri.
Lire aussi : Des artistes dénoncent les malversations du Directeur Général du Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur (BBDA).
Les dispositions de la loi 048-2019 obligent désormais les agents de recouvrement du BBDA à prêter serment, une façon de mettre l’accent sur l’engagement et le sérieux dans les missions.
En outre, Chantal Porgo, directrice des affaires juridiques et de la coopération internationale, a déclaré que la nouvelle loi prévoit une part pour les copies privées, au profit des auteurs et éditeurs de l’écrit et au profit des auteurs d’images ; c’est-à-dire les créateurs d’œuvre d’art plastique et graphique.
Emmanuel Gouba
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