Apurement du foncier : la direction générale de l’urbanisme dévoile sa stratégie à la presse

Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat

PHOTO : Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat

Partager sur:

Le mardi 7 juillet 2020, la direction générale de l’urbanisme, de la viabilisation et de la topographie a animé une conférence de presse pour donner des informations sur la restructuration des zones d’habitats spontanés dites zones non loties et l’apurement du passif sur le foncier.

Au cours de cet échange avec la presse, le directeur général de l’urbanisme, de la viabilisation et de la topographie, Marc Ouédraogo, s’est penché sur la question de la restructuration des zones non-loties. Selon lui, des travaux de restructuration seront entrepris dans l’optique d’améliorer les conditions de vie des populations desdites zones. 

14 villes sont concernées par cette opération. Il s’agit de Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Ouahigouya, Fada N’Gourma, Kaya, Dori, Gaoua, Manga, Ziniaré, Tenkodogo, Banfora, Koudougou, Dédougou et Pouytenga.

Marc Ouédraogo a également fait part des concertations, en cours, pour aboutir à la mise en œuvre d’une phase pilote, suivie d’une généralisation de l’opération. Il soutient que des dispositions sont prises pour dégager de l’espace supplémentaire en vue de dédommager les habitants qui seront touchés par la restructuration.

Il a rappelé que dans le but d’apurer le passif sur le foncier urbain, une commission interministérielle ad hoc avait été mise en place, suite aux travaux de la commission d’enquête parlementaire sur le foncier, effectués en octobre 2016. Selon le président de cette commission, Salifou Kaboré, un rapport a été produit et adopté en 2018. Il a fait savoir que toutes les communes qui sont concernées par l’apurement ont reçu ce rapport et devraient le mettre en œuvre.

La reprise des lotissements à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso

Outre la restructuration des zones spontanées, Marc Ouédraogo a annoncé la reprise des lotissements à Bobo et à Ouagadougou. Les travaux, malgré les nombreux obstacles rencontrés, sont à présent achevés et les résultats ont été transmis à la commission interministérielle chargée de l’apurement du passif sur le foncier urbain au Burkina Faso, pour examen et validation. Ces travaux ont été à l’origine de la poursuite judiciaire de personnes responsables de malversations dans les opérations de lotissement.

Partager sur: