Baccalauréat 2021 : Alkaoussoum Maïga invite les élèves à ne pas tricher
Le jeudi 8 juillet 2021, les ministres de l’éducation nationale de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et le ministre de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation se sont rendus au Lycée Bassy de Ziniaré pour le lancement officiel des examens du baccalauréat session 2021.
C’est au lycée Bassy de Ziniaré que les examens du Baccalauréat session 2021 ont été lancés. Après quelques minutes d’entretien avec les candidats, le ministre de l’éducation nationale de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et le ministre de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation avec le gouverneur du plateau central ont procédé à l’ouverture des premières épreuves.
Une occasion pour le ministre en charge de l’éducation d’appeler les élèves à rester concentrer sur l’examen et se départir de toute fraude. Parlant de tricherie, il a fait savoir qu’à l’examen du BEPC, nombreux cas de tentatives de fraudes ont été détectés. « Nous avons eu beaucoup de tentative de fraudes au BEPC, surtout les nouveaux moyens de communications et nombreux sont également en prison », a-t-il lancé. « Si vous commencer à frauder maintenant, c’est sûr que dans la vie active, vous allez être des fraudeurs, cela n’est pas bon pour un pays », a enseigné le ministre Ouaro. Et au ministre de l’enseignement supérieur d’appeler les élèves à faire prévaloir leurs identités de « Burkinabè », qui est de prime abord l’intégrité.
Le proviseur du lycée Bassy a affirmé que c’est au total 1184 élèves qui vont composer au lycée Bassy.
Se prononçant sur la situation des « enfants déplacés internes », le ministre Maïga a rassuré que les dispositions ont été prises pour que tous les élèves puissent composer sauf en cas de force majeure.
Un taux d’augmentation de 23% du nombre de candidats
Pour le baccalauréat session 2021, ce sont 154 775 candidats qui ont été enregistrés, selon Alkassoum Maïga. « Une augmentation de près de 29 000 candidats avec 23% en plus par rapport au BAC 2020 cela nous amène à avoir 579 jurys, 331 centres et 52 000 acteurs engagés », a-t-il précisé. Par ailleurs il a ajouté que le pourcentage des candidates au BAC s’élève autour de 45%. La fin de la session est attendue au plus tard le 24 juillet et les résultats des examens du premier tour pour le 16 de ce mois. Alkassoum Maïga a déclaré que les résultats de cette session vont compter pour les deux ministères à savoir l’éducation nationale et l’enseignement superieur.
Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a poursuivi que le transfert de l’organisation des examens au ministère en charge de l’éducation n’est pas une évidence pour la session de 2022. Pour lui, il est nécessaire de se conformer aux principes de l’UEMOA qui veut que le Bac soit organisé par le ministère de l’éducation nationale mais il ne faudrait se précipiter pour créer « des situations de balancements inutiles ». A ce titre, il a rassuré que le transfert sera fait dès que toutes les conditions seront réunies.
Emmanuel Gouba
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