Plan national développement économique et social (PNDES) : plus de 73,7% de taux d’exécution selon Christophe Joseph Marie Dabiré
Le jeudi 20 mai 2021, le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré s’est sacrifié à un exercice constitutionnel. Celui d’exposer aux députés la situation de la Nation lors de l’ouverture de la première session parlementaire. A cet effet, le premier ministre dans son allocution a présenté un bilan du Plan national développement économique et social (PNDES) aux élus nationaux.
Selon le premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, le Plan national développement économique et social (PNDES), est à 73,7% de taux de réalisation en fin 2020. A l’en croire, ce référentiel avait besoin d’un financement qui s’élevait à 5 570 milliards. « A la date du 31 décembre 2020, grâce au dynamisme de notre diplomatie financière, nous avons pu lever 5 035 milliards de F CFA, soit un taux de mobilisation du besoin de financement de 90% », a laissé entendre Christophe Marie Joseph Dabiré. Pour lui, ce référentiel de développement a permis de consolider l’Etat de droit et d’améliorer les conditions de vie des populations. Christophe Dabiré, a déclaré que ces acquis ont permis de créer des emplois et des richesses dont la redistribution, à travers nos politiques sociales, a été en faveur des couches les moins favorisées.
Le chef du gouvernement dans son allocution a affirmé que malgré les efforts, la pauvreté est encore une réalité au Burkina Faso. « Mes sorties dans les régions m’ont davantage instruit sur les efforts qui restent à accomplir pour réduire durablement la pauvreté », a souligné Christophe Marie Joseph Dabiré. A ce titre, il invite les Burkinabè à se « mettre ensemble pour reformer l’Etat, l’administration publique, garantir la sécurité, la stabilité et renforcer la résilience économique du Burkina Faso ».
Le Premier ministre a rappelé que les perspectives de son gouvernement s’inscrivent dans quatre axes majeurs. Il s’agit d’abord de la consolidation de la paix, la sécurité, la cohésion sociale et la promotion de la réconciliation nationale, Ensuite de l’approfondissement de la réforme des institutions et la modernisation de l’administration publique et la consolidation de la dynamique amorcée de la transformation des bases productives de l’économie nationale et enfin consolider le développement humain et de la solidarité.
Emmanuel Gouba
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