Mouvement Agir ensemble : Boubacar Diallo confirme son leadership, mais des contestations fusent

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Le Mouvement Agir ensemble pour le Burkina Faso (Agir ensemble) a animé à son siège à Ouagadougou une conférence de presse le mercredi 31 mars 2021. Il s’est agi de faire le point de la vie du parti. Au cours de la conférence Boubacar Diallo a laissé entendre que n’eût été la crise le mouvement Agir ensemble  pourrait se porter mieux.

C’est une conférence qui s’est tenue sous surveillance policière. A en croire le président Boubacar Diallo, cette présence des forces de sécurité dans le siège, lieu abritant la conférence témoigne de la volonté des responsables de protéger les journalistes. « Quand, on lit ce qu’il y a dans les journaux, il est manifeste qu’il y a des difficultés, mais il est toujours important de s’entourer d’un minimum de précaution pour éviter les dérapages », s’est justifié M. DiaIlo.

Au cours de la conférence, le président du parti a réaffirmé l’affiliation de son parti au chef du file de l’opposition politique (CFOP). Par ailleurs, il a affirmé que son parti ne ménagera aucun effort pour la réalisation de la réconciliation au Burkina Faso. Boubacar Diallo est revenu sur les bisbilles intervenus dans le parti. A l’écouter, certains militants ont posé des actes d’indisciplines qui ont conduit à leur sanction. Il a cité entre autres le premier vice-président du parti qui a été sanctionné d’une suspension de 12 mois, même sanction pour Sana Boureima et Ilboudo Sarata. Pour le président, ses suspensions n’ont pas vocation de punir les sanctionnés mais de les ramener sur le droit chemin.

Tout compte fait, Boubacar Diallo à laisser entendre que tout parti qui grandit ne peut être en marge des difficultés. Pour lui, les contestations font parties de la démocratie mais doivent être exprimées dans le cadre statutaire. Il a donc invité ses camarades qui contestent son leadership à l’exprimer à l’intérieur du parti suivant les règlements et statuts du parti.

A peine la conférence finie, les contestataires se sont manifestés. Un groupe de personnes tentaient de faire irruption au siège du parti mais leur tentative fut un échec, empêché par les forces de l’ordre. Munis de pancartes où l’on pouvait lire « on veut Kadré Désiré Ouédraogo », ces derniers contestent le pouvoir de Boubacar Diallo et réclament le retour de Kadré Désiré comme président du parti. Il demande au président actuel Boubacar Diallo de rendre le tablier.

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