dimanche le 24 novembre 2024

Perspectives pour les prochaines élections : la CODEL recommande l’utilisation de la CNIB comme document de vote

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La convention des organisations de la société civile pour l’observation des élections (CODEL) a remis son rapport d’observation des élections couplées de 2020 au président de la Commission nationale Indépendante (CENI). Un rapport que le président de la CENI Newton Hamed Barry a reçu avec satisfaction.

Après le président du Faso, c’est au tour la Commission nationale indépendante (CENI) de recevoir le rapport d’observation des élections couplées du 22 novembre 2020. Un rapport qui contient 17 recommandations. Il suggère entre autre des reformes législatives, une revue des financements privés des partis politiques. Dans l’optique de réduire les coûts des élections, la CODEL recommande l’utilisation de la Carte d’identité nationale (CNIB) comme document de vote.


Sur l’observation a proprement dit, la CODEL se dit satisfait de l’organisation des élections. « Il y a eu des dysfonctionnements, c’est vrai mais, cela a été rattrapé. Nous avons fabriqué des élections couplées qui commencent à être apprécié », a laissé entendre Me Alidou Ouédraogo, président de la CODEL. A titre illustratif, il a affirmé que, monsieur Ba qui a participé à l’observation des élections de novembre 2020 au Burkina qui a révélé que le Sénégal est «  en train de voir comment s’inspirer de l’experience du Burkina parce qu’ils pensent que c’est une élection réussie ».
Le président de la CENI, Newton Amed Barry quant à lui a affirmé que la recommandation de la CNIB comme document de vote est une justice rendue à la CENI, qui en réclamait. Il soutient que l’utilisation des cartes d’électeurs est budgetivore. « Les cartes d’électeurs nous coûtent 3 à 4 milliards par élections, or si nous prenons cette somme, on peut donner des cartes d’identité à des millions de jeunes qui ont atteint l’âge de 18 ans et en leur donnant leur carte, on leur permet de pouvoir figurer sur le fichier électoral » a-t-il expliqué. Il ajoute par ailleurs qu’avec l’utilisation des cartes d’électeurs, l’Etat va pouvoir faire d’énormes économies et le processus électoral sera mieux perfectionné. « C’est aberrant de continuer à produire des cartes d’électeurs à ce coût dont près de 30 à 40% se perdent avant le prochain scrutin », fustige le président de la CENI.
Source : Infowakat

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