dimanche le 24 novembre 2024

Extradition de François Compaoré : « la décision de la CEDH ne fait aucunement obstacle à ce que le juge saisi puisse conduire à terme son instruction » (communiqué)

François Compaoré

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Suite à l’opposition de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) contre l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, le gouvernement burkinabè, dans un communiqué en date de ce jeudi 14 septembre, clarifie sa position dans cette affaire. Selon ce communiqué, la décision de la CEDH n’empêche pas le juge de conduire son instruction.

« Le rendu de cette décision par la CEDH ne fait aucunement obstacle à ce que le juge saisi puisse conduire à terme son instruction dans le cadre de la procédure judiciaire suivie au Burkina Faso contre Paul François Compaore», indique le communiqué du gouvernement. Dans un communiqué relayé par les avocats de François Compaoré le 7 septembre, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) s’oppose à l’extradition de François Compaoré, frère cadet du président Blaise Compaoré au motif que la situation socio- politique actuelle du Burkina Faso ne lui garantit pas sa sécurité.

Le gouvernement burkinabè dit prendre note de cette décision et souligne qu’elle n’est aucunement un obstacle à la conduite de l’instruction du juge. Il rappelle qu’il « n’est pas partie à cette procédure ne peut exercer directement aucun recours contre la décision de la CEDH». En effet, « suivant les règles de la procédure pénale, le dossier pourra être jugé, s’il est conclu, au terme de l’instruction, à des charges suffisantes contre Paul François Compaore et ses co-mis en examen », précise l’État.

Le gouvernement rassure par ailleurs l’opinion publique nationale et internationale que tout sera mis en œuvre afin que le dossier judiciaire relatif à l’assassinat du journaliste Norbert ZONGO et de ses trois compagnons puisse connaitre une issue.

En rappel, Français Compaoré est poursuivi dans l’affaire « assassinat du journaliste Norbert Zongo ».

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