Journée nationale de sensibilisation sur la sécurité routière: » Ensemble, disons non aux comportements irresponsables sur nos routes », Annuyirtole Roland Somda
Le Burkina Faso commémore aujourd’hui 15 novembre 2022 la Journée nationale de sensibilisation sur la sécurité routière. Une journée voulue par le gouvernement afin de marquer d’une pierre blanche la nécessité de prendre à bras le corps la question de la sécurité routière, un problème de santé publique qui mine le développement du pays.
Selon les statistiques de l’ONASER, l’année 2020 a connu 20 871 accidents qui ont occasionné 13 763 blessés et 1060 morts. Quant à l’année 2021, elle a enregistré 25.118 cas d’accidents, 15.340 blessés et 1.272 morts, l’analyse des facteurs accidentogènes révèle une part importante du comportement humain dans la survenue des accidents de la route (78%). Cela s’explique entre autres, par la méconnaissance ou le non-respect du Code de la route et le manque de courtoisie dans la circulation.
Commémorer une telle journée donne l’occasion, d’une part, d’accentuer la sensibilisation sur les effets néfastes des accidents de la circulation et d’autre part, de mobiliser davantage l’ensemble des acteurs autour de ce problème de santé publique qu’est l’insécurité routière.
La Journée nationale de sensibilisation sur la sécurité routière est commémorée cette année sous le thème : « Engageons-nous pour le port du casque ». Ce thème selon le ministre vient rappeler à tous les burkinabè l’ultime nécessité de s’engager pour le port intégral du casque de protection, toute chose qui réduirait considérablement le nombre de tués sur nos routes, puisque les traumatismes crâniens sont la première cause de mortalité des conducteurs d’engins à deux roues motorisés en cas d’accidents.
« Nous sommes tous des usagers de la route et donc, de potentielles victimes d’accidents de la circulation. C’est pourquoi j’invite chaque acteur public et/ou privé, chaque personne morale et/ou physique à jouer pleinement sa partition pour la réussite de la lutte contre le fléau de l’insécurité routière car, c’est à ce prix, que nous le vaincrons. Le port du casque n’aura toutefois aucun sens si les autres règles de la circulation routière sont foulées au pied. Il s’agit notamment du respect de la limitation de vitesse, du non usage du téléphone en circulation, bref du respect sans réserve de toutes les prescriptions du Code de la route » a indiqué le ministre des transports, Roland Somda.
En rappel l’institutionnalisation de cette journée fait suite au drame de Boromo qui s’est produit le 15 novembre 2008, et qui a donné la sonnette d’alarme pour la création de l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER) pour la promotion de la sécurité routière.
Avec Service d’information du Burkina
Sidonie Pouya
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