Gestion des frontières : les administrateurs civils renforcent leurs capacités.
La ministre déléguée, chargée de la cohésion sociale a présidé, le mardi 28 juillet 2020, à Ouagadougou, l’ouverture de la conférence sur la gestion des frontières. Pendant 24 heures, les administrateurs civils et les élèves sortants de l’Ecole nationale de l’administration et de magistrature (ENAM) vont être outillés sur la thématique.
Les énarques et leurs ainés administrateurs civils à l’école de la gestion des frontières. C’est l’initiative des élèves de l’école nationale de l’administration et de magistrature (ENAM). Ils ont organisé le mardi 28 juillet 2020 à Ouagadougou, une conférence sur cette thématique. L’objectif est de renforcer leurs capacités en vue de contribuer à une gestion efficace et efficiente des frontières terrestres du pays.
Le directeur général de l’ENAM, Dr Awalou Ouédraogo qui a adhéré à l’initiative, estime qu’il est impératif pour les africains de redessiner leurs frontières afin d’en finir avec les tensions qui existent entre les pays voisins. Il a déploré le cas de la guerre Burkina-Mali, liée à un litige foncier.
Même son de cloche de Madiara Sagnon/Tou, ministre déléguée chargée de la cohésion sociale qui se réjouit de la tenue de la conférence. Selon elle, son département, à travers le secrétariat permanent de la commission nationale des frontières, accompagne l’ENAM dans sa dynamique de doter les élèves administrateurs civils de rudiments nécessaires en matière de gestion des frontières.
Pour Vits Wortmann, ambassadeur d’Allemagne au Burkina, la présente conférence va permettre aux responsables du ministère en charge de l’administration territoriale de renforcer leurs compétences et d’actualiser leurs connaissances sur les frontières. Il renchérit que ces échanges permettront aux élèves administrateurs civils de mieux s’outiller sur le « main streaming » de l’approche gouvernance des frontières ou qu’ils soient. Il a aussi rappelé que cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme des frontières de l’Union africaine (PFUA), financé par le ministère fédéral allemand des affaires étrangères, avec l’appui technique du GIZ.
Emmanuel Gouba
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