FESPACO 2021: Silence! Ça tourne

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La 27e édition du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou a ouvert ses portes ce samedi 16 octobre de 2021. C’est le président du Faso qui a donné le clap de départ de ce rendez-vous cinématographique.

Placée sous le thème  » Cinéma d’Afrique et de la diaspora: nouveaux regards, nouveaux défis », cette 27e édition se tient dans un contexte marqué par la crise sécuritaire et sanitaire.

La ministre en charge de la culture des arts et du tourisme Élise Thiombiano prononçant le discours officiel a rendu un hommage à Thomas Sankara, le père de la révolution Thomas Sankara. Pour elle Thomas Sankara y est pour quelque chose en ce qui concerne le développement du FESPACO.

Déplorant, le report du festival qui devait se tenir en février 2021 et qui a été reporté pour cause de la pandémie à coronavirus, la ministre de la culture a tout de même exprimé sa joie de voir que le FESPACO se tient malgré le contexte difficile. Elle invite l’ensemble de la population à ne pas manquer au programme du festival.

Pour elle cette édition sera l’occasion de réfléchir pour relever les défis du cinéma africain et hisser le Fespaco au sommet.

Tapis rouge pour le Sénégal

À cette 27e édition c’est le Sénégal qui est le pays invité. Présent à cette cérémonie d’ouverture, le Ministre de la culture et de la communication du Sénégal, Abdoulaye Diop a affirmé que c’est un honneur pour son pays d’honorer ce rendez-vous du cinéma en tant que pays invité d’honneur. Pour lui, le FESPACO représente un patrimoine de tout le continent africain et de la diaspora .  » Il est aussi un miroir et un projecteur puissant » a-t-il déclaré.

Abdoulaye Diop, ministre de la culture et de la communication du Sénégal

Abdoulaye Diop a confié que les liens qui existent entre le Burkina Faso et le Sénégal sont forts. « Nous sommes les mêmes peuples et nous vivons les uns chez les autres » a-t-il confié.
19 films sénégalais seront projetés dont 14 en compétition.

« Toute l’Afrique, tout le monde est tourné vers cette activité » a confié le président du Faso après la cérémonie. Il a laissé entendre que le thème est important car il permet de réfléchir et de lever tous les verrous pour le développement du cinéma africain.

Pendant 8 jours, 239 films vont être diffusés dans 7 salles de la ville de Ouagadougou. Pour une réussite de ce festival qui se tient le comité d’organisation Salifou Taïta, demande à l’ensemble des cinéphiles de se soumettre aux exigences des services d’ordres et de respecter les mesures barrières.

Cette cérémonie d’ouverture a été riche en art de la scène. Plusieurs artistes musiciens, et danseurs se sont succédés dans une chorégraphie mise en place par le Burkinabé Serge Aimé Coulibaly.

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Lino Ramdé

Journaliste
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